Certains commentateurs ont justement souligné que le rythme de ce blog était irrégulier cette semaine.
Impossible de bloguer depuis le travail, surcharge oblige.Impossible de bloguer depuis la maison, deux enfants en bas âge et la fatigue de la journée s'y ajoute.
Que voulez-vous cher lecteur, je ne suis pas surhumain. Et bloguer doit rester ludique. Cela ne m'empêche pas d'avoir entraperçu quelques informations et quelques billets cette semaine m'ayant donné l'envie de réagir.
1. David Douillet: j'ai déjà dit ma grande déception qu'il y ait encore une majorité d'électeurs s'exprimant votant aveuglément pour un visage connu et un sticker UMP. Mais le résultat est là. David Douillet a été élu sans que cela souffre de contestations. Cette tendance à vouloir ressortir des écrits anciens pour entâcher la personne du fraîchement élu est nauséabonde. S'il avait fallu agir, il aurait fallu voter. Ceux qui n'ont pas voté n'ont qu'à se taire, ceux qui ont voté doivent accepter le résultat. Cela n'interdit pas de commenter et de s'indigner mais sur un terrain politique.Personnellement, je me fous que David Douillet soit prétendument misogyne. Il y avait un bon nombre de raisons bien plus pertinentes sur lesquelles il aurait fallu s'en prendre au député débutant. Des raisons politiques de surcroît. Extraire une phrase d'un livre vieux de quelques années ressemble plus à une attaque sous la ceinture, comme indigné par son impuissance à lutter contre l'inacceptable.
2. Christophe Ginisty: d'une certaine sympathie à son endroit, je nourris de plus en plus un certain scepticisme voire un agacement contre l'ex-fondateur des Promoteurs. Son acharnement contre le Mouvement Démocrate et aujourd'hui, sa volonté provocatrice de réunir les "déçus" laisse à penser de plus en plus que Christophe Ginisty est un opportuniste mû non par des convictions politiques mais par des pulsions personnelles. Tout chez lui démontre qu'il s'agit avant tout d'une affaire d'ego. Les Promoteurs étaient indissociables de la personne de Christophe Ginisty, son blog a été alimenté par un nombre important de querelles personnelles. De fidélité, il a avoué publiquement son antipathie contre le personnage de François Bayrou, les fidèles de Ginisty s'en prennent depuis fort longtemps à la personne de Marielle de Sarnez, etc.
3. Rama Yade: après s'être fait vertement tancé par "The Invisible PM" (le Premier Ministre Invisible), certains pensent qu'il faudrait sauver le soldat Rama Yade. Le Parti Socialiste lui aurait ainsi offert un droit d'asile en lui proposant d'être la tête de liste PS aux élections régionales au sein même du fief de la sarkozie, les Hauts-de-Seine. Je ne crois pas que cela contribue à éclaircir la ligne politique du monolithe en décrépitude. Pis encore, à trop singer l'hypergesticulant, on finit par se tâcher soi-même.Le PS ferait mieux d'affirmer haut et fort l'abandon des idées communistes en faveur de la socio-démocratie et de l'économie de marché. Cela éviterait que l'on traite des DSK, Peillon ou autres d'ennemis infiltrés. En bref, on n'apprend rien de bien nouveau dans cette affaire Rama Yade, Nadine Morano est toujours égale à elle-même, le Frédéric Lefebvre au féminin...et croyez-moi, ce n'est pas un compliment.
4. Le droit à l'image: terrible message envoyé par le gouvernement au monde du sport qui est déjà fort marginalisé en France, football excepté. Une mesure qui non seulement est démagogique mais qui de plus aura pour effet pervers de faire perdre potentiellement une source importante de revenu fiscal en ce que ce sont autant de grands sportifs qui s'expatrierontou qui ne viendront pas en France et donc à terme, la masse salariale des clubs diminuera.Ce sont autant de charges sociales et d'impôts sur le revenu en moins pour Bercy.Il aurait fallu raisonner d'un point de vue européen mais le droit fiscal ne fait pas encore partie de l'harmonisation communautaire. Il est étrange que l'on s'attaque à une telle niche fiscale lorsqu'il aurait été peut-être plus opportun de s'atteler en priorité aux avantages concédés aux grandes entreprises ainsi qu'aux grandes fortunes. Oubliais-je, on ne touche pas au club du Fouquet's.
En conclusion, cela fait donc trente mois en Sarkofrance et je ne vois aucune raison pour reconduire Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République.
Mais selon mon beau-père, il est persuadé qu'il ne se représentera pas en 2012...j'aimerais le croire moi aussi.