Le billet d’aujourd'hui est une réaction à celui de Deedee qui nous propose une note pleine d’humour sur les titres qu’on octroie allègrement dans les entreprises. Attention, il ne s’agit aucunement d’une distribution d’options gratuites à faire valoir quand on revendra la start-up, nous parlons bien du libellé inscrit en gros sur la carte de visite et qui bien souvent ne veut strictement rien dire sinon que la personne a un égo à flatter.
En y réfléchissant deux minutes, j’ai dressé la liste des titres qui pourraient figurer sur mon CV (certains, en bleu, sont officiels et doivent apparaître dans mon dossier chez les RH).
- Ingénieur d’études (stagiaire n’ayant pas encore son diplôme d’ingénieur)
- Responsable d’exploitation (Et tu fais quoi dans la vie ? - Je suis responsable d'exploitation. - Ah bon ? Combien d'hectares ?)
- Formateur au Groupe Applicatif de Toulouse, pôle d’Assistant aux Chargés d’Applications (bienvenue à GAT-ACA)
- Administrateur d’Hyperion (jamais vu le gritche)
- Consultant en méthodologie (si vous êtes capables de m’expliquer ce que j’étais sensé faire…)
- Responsable des incidents (c’est pas ma fauteuh !)
- Responsable des problèmes (même remarque)
- Responsable des changements (synonymes : grand gourou de l’entropie, paladin du chaos... ah non ? mince !)
- Manager de crise (si on commençait par m’attribuer un gros bonus ?)
- Formateur en management de crise (eh ben y’a du boulot !)
- Chef de projet récurrent (je cherche encore qui a pondu ce concept)
- Responsable d’équipe transverse (pourquoi pas ?)
- Responsable de site (aucun rapport avec les hectares du responsable d’exploitation)
Je brigue désormais le titre de coach-en-orthographe-appliqué-au-monde-professionnel (encore plus de boulot qu’avec le management de crise). Qui dit mieux ?