Les eurodéputés à Strasbourg (AFP)
Au début des négociations pour l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne en 2005, le Parlement européen avait souhaité que la reconnaissance du génocide par la Turquie soit un préalable à son adhésion. L'Union européenne n'avait, elle, jamais imposé cette condition.
L'an dernier, les eurodéputés avaient adouci leur position l'an dernier en écrivant noir sur blanc que la reconnaissance du génocide n'était pas un préalable à l'entrée dans l'UE. Mercredi, ils n'ont même pas utilisé le terme de "génocide".
Relancer le processus de réformes
Dans une résolution, le Parlement européen "renouvelle son appel à la Turquie à faire des efforts sérieux et intenses pour résoudre les litiges en souffrance avec tous ses voisins (...) et notamment une discussion franche et ouverte sur les événements du passé".
Les amendements déposés notamment par les élus français de gauche comme de droite pour rétablir cet appel à la reconnaissance du génocide ont été rejetés.
Dans leur rapport de 2006, les eurodéputés avaient regretté le ralentissement du processus de réforme.
Les eurodéputés ont fait le choix de tester une nouvelle stratégie envers la Turquie en remplaçant leurs menaces et critiques habituelles par des encouragements au nouveau gouvernement turc qui s'est engagé à réformer son pays, particulièrement en matière de liberté d'expression.
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