Magazine Santé
Mon cher Alain, bonjour. Il y a eu hier aux JIB, la session du SDB avec l'Assemblée générale et une présentation sur l'Ordonnance. Mme Bachelot, qui a annulé sa visite de jeudi matin, était censée y participer mais cette visite n'est pas signalée sur son agenda officiel. Quant à votre serviteur, il n'a pas non plus pu y participer donc je ne peux rien en dire ! Comme beaucoup de biologistes bloquées dans leur labos, je souhaiterai avoir un retour sur cette réunion. Du coup, pour alimenter le débat, je mets votre commentaire en post principal : Et bien, ça y est, le départ de l'opération "destruction de la biologie médicale libérale" est donné. Et pour moi, c'est du grand n'importe quoi ! Nous vendre la considération européenne comme motivation pour être accrédité, je me demande si on ne touche pas le fond. Mais les technocrates n'étant jamais en mal de propositions aussi farfelues qu'inapplicables, je m'attends encore à d'autres "ballerinades" du même accabit.Et cette norme dont les contraintes seront totalement inapplicables à moins de 500 d/j (et encore, n'oubliez pas amis biologistes que cette norme prévoit à l'heure actuelle un programme d'accréditation pour chacune de nos disciplines), il ne faut surtout pas "baisser son niveau"... Est ce à dire que nous autres "petits biologistes de province et de campagne" n'exerçons pas correctement ?La portée de cette norme, je commence à vraiment l'appréhender et je ne sais pas quoi faire : vendre le labo à un groupe et n'y faire plus que des prélèvements, bien triste avenir pour notre personnel et nous..., s'atteler à sa mise en application tout seul est complètement illusoire... Malheureusement, le seul moyen de s'en sortir, si on y réfléchit bien est de transformer les sites périphériques en pourvoyeur de bilans qui alimenteront le plateau technique qui lui seul aura la capacité technique et financière pour s'adapter aux contraintes de la norme. Là réside certainement le souhait de nos chers législateurs. Mais comment fera t on en campagne, dans les coins reculés ? Quel accès aux soins pourrons nous proposer à nos patients ?Et qu'on arrête de nous vendre la médicalisation de la profession comme une victoire ! Il ne se passe pas un jour où nous ne téléphonons pas aux médecins et Dieu sait que c'est parfois difficile tellement ils sont peu joignables ! Nous exerçons déjà une profession médicale. Désolé cher GdM, je suis un peu remonté en ce moment et j'essaye de traduire cela dans mes propos. J'ose espérer qu'il existe encore certains Confrères qui pensent comme moi... Pas de problèmes Alain ! Ce blog est un espace de discussions...Amis biologistes (même vous dont le labo est accrédité et qui nous regardez avec un oeil amusé...si, si !) participez au débat. GdM