La gendarmerie nationale va s'occuper du cas de ce sous-officier qui exprime clairement sur le réseau social ses opinions «d'extrême droite, mais très extrême»...
En mars 2009, un gendarme mobile a eu un sérieux souci avec sa hiérarchie. Ce militaire, inscrit sur Facebook, affichait son profil public en revendiquant à la fois sa profession de gendarme et ses opinions « d'extrême-droite ».
Au chapitre centre d'intérêts, il notait : « les croisades, les ratonnades, le nationalisme » et revendiquait son goût pour le « rock identitaire français ». G.R. était inscrit à des groupes intitulés « Pour que les CRS chargent au sabre les manifs de gauche », « Vive la race blanche » ou encore « Tu niques la France... Dégage ». Depuis, le profil de ce militaire a été fermé.
Vérification faite, il ne s'agissait pas d'un mauvais farceur. Dans un communiqué, la gendarmerie a réagit en estimant que les opinions exprimées sur Facebook étaient « manifestement contraires à l'éthique » et que « leur expression publique porte atteinte à l'obligation de neutralité et au devoir de réserve qui s'imposent à tout gendarme ». Un gendarme qui souhaite charger au sabre des manifestants pour la simple raison qu'ils sont de gauche, cela démontre à quel point les fascistes sont dangereux.
Au début ils s'en prennent aux étrangers « ou ceux qu'ils considèrent comme tel » ce qui ne dérange pas grand monde, puis aux homos, aux gitans, aux handicapés, les croyants de toutes confessions puis vient le tour des démocrates de gauche et l'ensemble des démocrates etc...
Aujourd'hui, il ne faut pas banaliser car demain les droits de l'homme seront très fortement attaqués.
Pour conclure, ce gendarme n'est pas un nationaliste mais un fasciste. Le gouvernement devrait faire du ménage dans la gendarmerie, comme dans la police car quand il y en a un, il est fort possible qu'il ne soit pas le seul...
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