Accorde-nous de boire l’eau céleste
Aussi pure que les perles de crapaud
sous l’éclair de la lune
De surgir une fois encore du sol
Des chairs meurtries au gré de la tige
du bambou réduite aux os
De ne pas oublier le cou du cygne
Plus tendre qu’un rêve de paradis
au coeur de la foule en perdition
De perpétuer les mots non dits à jamais
Lèvres d’iris effleurées par la brise
émanant du volcan d’origine
“Nous reverrons-nous un jour?” “Mais …”
(François Cheng)