Dire que je suis épuisé est peu dire... Mais dans quelques instants, quand les valises seront prêtes, je quitterai l'automne gardois pour rejoindre le Forez...
Je quitterai, pour une semaine, les couleurs flammes et rouilles de Novembre. Celles là même qui viennent étreindre les vignes de chez moi. J'aime cette période aussi pour ces tableaux colorés, que l'on a que quelques jours par an.
Dans peu de temps, les feuilles auront été emportées par le mistral, et il ne restera que des souches squelettiques, ajoutant du marron dans les paysages grisâtres de l'hiver. J'aime les couleurs de l'automne, pas sur que je sois aussi sensible aux charmes de la saison d'après...
Ces quelques photos furent prises un jour de semaine, entre midi et deux. Les locaux reconnaitront peut être quelques villages ci et là. En haut le village de Saint Geniès de Comolas. Je ne crois jamais en avoir parlé sur ce blog, de ce village. Pourtant, mon papa est originaire de là.
Et dessous, le Camp de César, à Laudun. Il est beau ce village, et ce coin est un ravissement. Il faudra qu'on aille se faire une promenade en haut un jour. C'est pas loin, en plus... Je vous y amènerai.
Je termine ce billet automnal, dont le seul intérêt est de me faire prendre le café, ce matin, sans me prendre la tête sur des considérations politiques ou économiques, par cette photos. Petite sur le blog. Mais si vous cliquez dessus, vous verrez mon village, celui où je suis né. Celui qui donne le titre de ce blog, celui qui m'a donné mon pseudo quand trahison et 12 Juillet 2002 eurent tué l'ancien (et une partie de la personne qui le portait)
J'aime cette colline depuis laquelle on voit le village de Montfaucon au loin. Quand le temps est dégagé, le Ventoux semble présider la scène. Et le Rhône baigne le tableau.
J'aime cet endroit...
J'aime cet endroit, mais je le quitte sans tristesse cette fois. Je crois que ça fait longtemps que je n'ai été autant fatigué. Physiquement, les douleurs dans le dos et tout l'arrière, qui durent depuis 10 jours, m'auront épuisé. Et moralement, fatalement, cela enchaine derrière. Quand la tête est obnubilée par une douleur, et qu'à coté les emmerdes s'enchainent...
Je pars pour me reposer. Je sais que le retour sera très dur, des échéances très difficiles... Oui, un peu mal au ventre là en y pensant...
Non, je vais rejoindre les vaches du Forez. La neige aussi, il parait qu'il y en a... Petite pause chez la belle famille avant. J'aurais encore un peu de net. Et après, le vide de là haut...
Le repos, c'est peut être aussi ça, non ? Des vaches sans Wifi...