le petit MUP du gros Robert

Publié le 07 novembre 2009 par Mister Gdec

PCF, NEP… et maintenant MUP... Pffff…. Encore un borborygme pseudo-idéologique fallacieux de Monsieur Hue – dit le gros Robert – qui semble avoir vraiment du mal à cacher ses maux d’estomac, qui deviennent de plus en plus audibles, ces derniers temps… Malgré sa velléité de les dissimuler sous des atours soi-disant progressistes, genre communiste réformateur à la Thibault versant CGT qui voudrait bien faire dans le politiquement ou syndicalement correct, selon le point de vue duquel on se placerait… Quelqu’un qui se vante de rendre régulièrement visite à Jacques Chirac et célèbre ses mérites révolutionnaires ne peut en effet pas nous paraître tout à fait équilibré… à gauche.

On comprend bien que cela doit lui faire bobo à son petit cœur coco de ne plus être aussi visible qu’auparavant, mais quand même, un peu de décence, quoi. A force d’aller à la gamelle, en tentant de créer un énième mouvement qui passe tellement inaperçu que cela fait pitié, il ne fait que rajouter de la dilution de brouillard sur une gauche qui n’en avait pas besoin, après les (trop) nombreux appels à l’unité de tout un chacun(e) qui veut bien qu’on s ‘unisse, mais seulement autour de lui. Ou d’elle (l’arrivisme n’a pas de sexe).

Même que si l’ami sarkostique, à qui j’espère ne pas trop faire de peine (mais à mes amis, surtout, je dois la vérité),  ne m’y avait pas invité, je n’en aurais jamais parlé, tant cela ne ressemble à rien de réellement crédible. Déjà la dernière fois, avec son NEP, il nous avait fait bien rigoler, le nain de jardin.

Mais là, vraiment, c’est du grand n’importe quoi. Et ça pue la tentative de captage électoral à peu de frais…Même qu’il a repris son vieux site du NEP, c’est pour dire !

Du PMU à l’UMP en passant par le MUP, le gros Robert à peut-être un peu trop forcé sur la vodka du bon vieux temps de la pérestroïka en se faisant passer pour le PGCM (Plus Grand Commun Multiplicateur ou Plus Grande Connerie Médiatique ?) de la gauche.

Mais de quelle gauche parle-t-on là ? Pas de la mienne en tous cas. Car si l’on remplaçait enfin les calculs politiques opportunistes par de vraies convictions, cela irait peut-être un peu mieux dans une opposition plus forte de cela même.

Et ya même pas besoin, là, de résister pour ne pas se faire entuber. Suffit de réfléchir un peu. Et de négliger , comme il se doit.

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