Le constat ne cesse de s’aggraver: le thon rouge est de plus en plus menacé d’extinction. En effet, de récentes études ont montré que non seulement les stocks de thon étaient en diminution, mais également que la flotte de pêche française dépassait de plus de 50% les quotas autorisés.
La communauté scientifique s’est réunie à Madrid pour confirmer auprès de l’ICCAT la réalité de la menace portant sur le thon rouge. Soutenue par WWF, celle-ci a souligné l’importance d’une meilleure gestion de la pêche en Méditerranée. Ils estiment qu’il nous faut réduire notre pêche actuelle d’au moins 2/3. Ceci passe notamment par une augmentation de la période de fermeture de la pêche (période de reproduction des espèces) et de la taille minimale de capture (cf. futura-sciences.com).
Du côté des nouvelles positives, de récentes recherches ont permis aux experts de mieux comprendre des mécanismes proies/prédateurs dans certaines régions du globe. Ces mécanismes sont en général très compliqués, mais une meilleure compréhension de ceux-ci pourrait permettre de mieux gérer les pêches dans une optique plus respectueuse de l’écosystème marin (cf. futura-sciences.com).
Si l’on est en droit d’espérer apprendre à pêcher intelligemment, il paraît nécessaire à l’heure actuelle de diminuer de façon drastique notre consommation pour garantir la sauvegarde de ces espèces.