Après lui !Hernani, de Victor Hugo.
De ces restes d'amour, d'amitié - moins encore -
Croyez-vous apaiser la soif qui me dévore ?
Il est seul ! il est tout ! mais moi, belle pitié !
Qu'est-ce que je peux faire avec votre amitié ?
Ô rage ! il aurait, lui, le coeur, l'amour, le trône,
Et d'un regard de vous il me ferait l'aumône
Et s'il fallait un mot à mes voeux insensés
C'est lui qui vous dirait : - Dis cela, c'est assez -
En maudissant tout bas le mendiant avide
Auquel il faut jeter le fond du verre vide !
Honte ! Dérision ! Non, il faut en finir.
Bois !
L'envie, quand elle est crue, ressemble assez à cela.
Jalousie toute nue.
Amour impossible qui rend fou.