"La F1 continue à perdre des éléments importants. Ces douze derniers mois, nous avons perdu Honda, BMW, Bridgestone et maintenant Toyota. En échange, si on peut dire ça de cette manière, nous aurons quatre nouveaux : Manor, Lotus, Campos et USF1." commente Luca di Montezemolo dans un communiqué. "On peut se dire que c'est plus ou moins équitable, car finalement, c'est bien s'ils participent au championnat, mais en réalité, ce n'est peut-être pas totalement vrai. Nous vérifierons l'année prochaine au premier Grand Prix à Bahreïn si nous serons autant sur la grille qu'il n'y a d'inscrits pour le moment. De plus, on peut se demander combien arriveront jusqu'à la fin de la saison !"
Pour la prestigieuse équipe au Cheval Cabré, les responsables de ces désertions sont les principaux gérants de la F1, le directeur de la FOM, Bernie Ecclestone, qui s'occupe des droits commerciaux, et l'ex-président de la FIA, tout fraichement remplacé, qui s'était attiré les foudres des équipes à bien des reprises les derniers mois. "Ce départs qui se suivent sont le résultat de la guerre menée par les dirigeants de notre sport contre les grands constructeurs, bien plus que le résultat de la crise économique qui a perturbé la F1 au cours de cette année." poursuit le communiqué du président de Ferrari.
Di Montezemolo, également président de l'association des équipes, la FOTA, a conclu : "Cela ressemble à une parodie du roman d'Agatha Christie "Dix petits nègres" publié au Royaume-Uni en 1939, mais la réalité est bien plus sérieuse ! Dans le roman, le détective découvre le coupable lorsque tout le monde est déjà mort. Devrons-nous attendre que cela se produise ou devra-t-on ouvrir un nouveau chapitre dans l'histoire de la F1 ?"