Après un split tout aussi rapide que leur un premier album (2006) était intense, le leader touffu de Wolfmother Andrew Stockdale a reformé le groupe avec de nouveaux musiciens pour la sortie le mois dernier de Cosmic Egg.
Batterie qui claque fort et riffs de guitares assassins, à l’écoute de leur premier album éponyme, impossible de nier les influences Led Zeppelinesque ou Black Sabbathesque des jeunes Australiens. A l’époque, vous avez surement secoué vos cheveux et succomber au rythme effrainé de leur tubre Woman; guitare, batterie et clavier s’entrechoquaient dans un chaos jouissif à tout faire péter ! Mais si comme moi vous ne vous étiez pas attardé sur l’intégralité de l’album vous êtes sans doute passé à coté d’une montagne de titre ravageurs, dont l’execptionnel Joker and Thief qui est une véritable tornade rock ! Ou encore Mind’s Eye et son clavier fou so 70’s.
Cosmic Egg, l’album de la nouvelle formation est lui aussi à écouter si vous cherchez du gros son. Avec ce qui faut de rock et de psyché, je ne me lasse pas de Violence Of The Sun et son final tellement aérien qu’il me fait planer. Il y aussi In The Morning qui sonne comme un bon Lucy In The Sky des Beatles mais avec toute la dose d’électricité qu’il faut pour dynamiser le tout. Seul regret sur cet album, l’absence du clavier qui apportait beaucoup à l’orginalité du groupe.
Si groupe gagne en force de frappe sur Cosmic Egg, dans l’ensemble ce dernier opus restent tout de même moins interessants et intenses que son prédécessseur. Quoi qu’il en soit arrêter vous sur ces deux albums qui méritent de révéler un groupe qui a su retenir le meilleur de ce que les anciens nous ont apporté.