HERMAN VAN ROMPUY :
LA PIERRE ANGULAIRE DE L'EUROPE ET DONC DE LA BELGIQUE !
« La pacification expresse et négociée, opérée par Herman VAN ROMPUY en 2007-2008 chez nous tient du miracle. Tout n'est pas résolu en Belgique, mais au moins, le spectre d'une déchirure qui aurait bafoué l'idéal multiculturel de l'Europe s'est un peu éloigné tant pour notre pays que pour l'Unification européenne dans son entièreté, du moins s'il est amené à présider ! »
Le ministre belge Herman VAN ROMPUY serait-il devenu « le nouveau garde-fou » de la cohésion des Etats-nations de l'Europe des 27 en devenant le ciment obligatoire comme membre-fondateur de l'Europe d'une Belgique prédisposée à une scission probable de ses entités régionales ; au pouvoir et à la tête du Conseil européen, il empêchera la dislocation de celles-ci et de ses autres pairs européens en mal d'identités mais renforcera à coup sûr le pouvoir de l'Eglise ?
Herman VAN ROMPUY, le choix indispensable pour sauver la paix d'une Europe à la recherche de sa propre avancée, à condition d'une stabilité fédérale belge cruciale (qui avait avortée sous l'échec précédent du fonctionnement de l'orange bleue d'Yves Leterme, son coreligionnaire chargé, en 2007, de former une coalition avec le CD&V/N-VA, l'Open VLD, le MR et le CDH, qui pourrait aussi ramener le Premier-ministre démissionnaire Yves Leterme, « monsieur 800.000 voix », à la place de grand chef du gouvernement) car sans le maintien d'une Belgique rassemblée comme modèle multiculturel, c'est l'Europe des 27 qui pourrait être remise en question malgré le Traité de Lisbonne enfin bouclé... !
Si la Belgique éclate, c'est toute l'Europe qui serait remise en question et avec un ministre flamand chrétien-démocrate (centre-droite) comme Herman Van Rompuy à la merci des pontifes de la chrétienté (le Pape et le Roi Albert II à ses genoux, les partis dominants du monde ultralibéral) l'axe catholique serait à nouveau préservé dans l'histoire dont l'axe franco-allemand tout puissant qui serait aussi préservé dans l'U.E de moins en moins sociale !
C'est ce petit bout de pays qu'est la Belgique où sont installés le symbole des institutions européennes qui déterminera son propre avenir, ce n'est pas peu de chose et de responsabilités qui reposent sur les épaules de notre modeste monsieur « haïku » (adepte de l'art japonais poétique de la sagesse de ramener la paix en toute simplicité pour les connaisseurs) !
Depuis une semaine le nom de notre Premier-ministre Herman Van Rompuy super-favori, « le Monsieur Europe », est devenu le nouveau " Buzz européen" consacré au poste de futur président du Conseil européen et quel président...!
Etonnant de la part d'une Europe sclérosée, d'avancer le nom de Van Rompuy pour la désignation du futur candidat à la présidence du Conseil européen, alors que sa candidature n'a pas été désignée ou confirmée officiellement d'ici décembre 2009, lui-même absent de la scène politique belge entre 1999-2007,une véritable traversée du désert, tout au plus un rôle d'explorateur royal pour l'accouchement du gouvernement Leterme (CD&V) en difficulté et sa propre déchéance connue, alors que président de la Chambre, Van Rompuy (CD&V) lui-même de son propre camp, l'avait fait chuter, en rendant publique la lettre où le premier président de la Cour de cassation, Ghislain Londers, dénonçait une tentative d'influence de la politique sur la justice dans le dossier Fortis...
Rien de bien exceptionnel en cette période de crise gouvernementale, attisée par le manque de confiance entre Flamands et Francophones toujours non résolue (la crise communautaire sur BHV qui pourrait amener la scission de l'Etat Belgique irrévocable) ; essayant de sauver la face d'un gouvernement caduque à la tête d'un pays en faillite depuis son entrée en fonction du 30 décembre 2008, Herman Van Rompuy accumule des succès mitigés de la dernière chance avant une nouvelle entorse gouvernementale, une chute grave évitée de justesse en pleine crise économique aiguë (accord sur les sans-papiers, complété récemment par le reste du volet « immigration », accord sur le budget, accord sur la sortie différée du nucléaire, mise à contribution d'Electrabel et des banques)...
Les solutions de la cohésion de l'Europe et du salut de la Belgique ne reposent-elles donc que sur un personnage aussi emblématique qu'inattendu, Herman Van Rompuy et dommage de n'y avoir pensé plus tôt et dire que la petite Belgique ne sait se gouverner seule, mais à l'ambition de vouloir se mêler de la stabilité d'une Europe de 5OO millions d'habitants !
Bon courage Herman Van Rompuy, de toute manière à la tête du Conseil européen ou du gouvernement belge vous resterez le modérateur de la dernière chance car après... ?