Pratiquement la moitié des immigrés n'ont aucun diplôme ou un diplôme d'enseignement primaire. Un quart des immigrés sondés ont un diplôme d'enseignement supérieur, proportion identique aux non-immigrés.
L'Insee met en évidence qu'à diplôme équivalent, il existe un écart « important » entre immigrés et non-immigrés au niveau de l'accès à l'emploi. Un écart qui devient même « très élevé pour les diplômés du supérieur ».
La maîtrise du français est aussi un facteur à prendre en compte, au niveau du travail, relate l'AFP. Pour les immigrés dont le français n'est pas la langue maternelle (ils sont 84 % des sondés), 19 % se déclarent gênés par la maîtrise de la langue, un tiers dit avoir des problèmes pour écrire une lettre et 48 % déclarent des difficultés de lecture.
Une tendance qui pourrait être un peu contrebalancée par les formations au français. 41 % des immigrés se sentant gênés par la maîtrise du français pour travailler ont suivi une formation dans les deux ans après leur arrivée.