Au cœur de la « Sailing Valley », la filière nautique de Cap l’Orient agglomération prend de l’ampleur. Après avoir accueilli cet été le départ de la Solitaire du Figaro, puis celui du voilier océanographique Tara, l’ancienne base de sous-marins est reconvertie en pôle de développement du nautisme de dimension européenne.
Le Celtic Submarine ? Un centre d’affaires de 9 000 m2 en HQE. Coût ? 10 millions d’euros. Public ? Déjà 30 entreprises installées en 2010.
Le projet du centre d’affaires Celtic Submarine, dont la première pierre vient d’être posée, représente une impulsion supplémentaire en faveur du développement du nautisme sur l’agglomération. Ayant nécessité 10 millions d’euros d’investissement, il a été initié par plusieurs investisseurs et chefs d’entreprise lorientais dont Laurent Moisson, dirigeant d’An Orient Sail (AOS), société spécialisée dans la logistique des bateaux de course.
Rassemblant leurs énergies, ils ont imaginé un véritable centre d’affaires spécialisé dans le nautisme constitué de bureaux, showrooms, commerces, un restaurant avec terrasses, mais aussi d’une salle pouvant accueillir 200 à 300 personnes et donnant sur une large terrasse de 250 m2. En outre, un large patio desservira les bureaux pour créer des lieux de partage et de convivialité, esprit « club nautique ».
Dans le même temps, le Celtic Submarine a séduit TEEM, entreprise d’électronique marine installée jusqu’alors à Dinard, mais aussi MAXDIS, société d’import-export d’électronique marine basée à Nantes, SIERRA ECHO, spécialisé dans les balises de positionnement, et ATOUT Nautisme, spécialisé dans le négoce de bateaux et dernièrement OCEANS EVASION, un courtier de croisières à la voile. Dans le 2ème bâtiment, un bureau d’études lorientais de construction navale cherchant à s’agrandir, a d’ores et déjà réservé un espace. Parallèlement, une partie des locaux du Celtic 1 a été réservée par des investisseurs pour développer une offre locative dédiée aux petites PME et micro-entreprises avec notamment de lots de 20 m2 modulables par 2 ou 3.
Une construction éco-exemplaire: les détails…
L’architecte Lorientais Marc Andréatta et son équipe de maîtrise d’oeuvre ont non seulement conçu un bâtiment ayant une forte inertie, mais il ont aussi évité la climatisation en prévoyant des protections solaires. Parallèlement, une ventilation à double flux vient renforcer un chauffage procuré par des pompes à chaleur. Coté isolation, outre des toits végétalisés, les façades, en béton pour favoriser l’effet masse, sont renforcées par une isolation externe avec lames d’air, constituée de bardage métallique et béton.Quant aux eaux pluviales, elles sont récupérées pour alimenter chasse d’eau et nettoyage des terrasses. Ce projet devrait recevoir le label HPE (haute performance énergétique) voir THPE (très haute performance énergétique).
Le village d’entreprises :
La Cité de la Voile Eric Tabarly et la base d’entraînement d’une cinquantaine de teams tels que Groupama, Banque Populaire, Foncia, Generali, Paprec-Virbac,…, attirent donc de plus en plus d’entreprises spécialisées. Pour les accueillir, le village d’entreprises le Nautique de Keroman a été aménagé par son propriétaire Cap l’Orient agglomération, à deux pas des pontons.
Le Nautique de Keroman ? En cours de commercialisation? à deux pas de la Cité de la Voile Eric Tabarly et du Pôle course au large, il est déjà commercialisé à près de 70 % et permettra aux entreprises du nautisme de s’étendre sur 72 000 m² dont 43 000 m² constructibles. Sa vocation ? C’est d’accueillir des activités en lien direct avec la mer, la construction navale, l’artisanat et les services liés au nautisme, mais aussi des commerces, des restaurants,…
D’autres infos avec notre partenaire: www.environnement-online.com