300 personnes ont assisté à la rencontre sur le thème le développement économique de la métropole strasbourgeoise,... parlons en ! organisée le jeudi 5 novembre par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, à la salle des fêtes de Schiltigheim.
L'assistance, composée essentiellement de chef d’entreprises et d’élus politiques du Nord de l’agglomération Strasbourgeoise, est restée attentive et concentrée jusqu’à la fin de la soirée qui a pris fin vers 22h00.
Le Président de la CCI Jean-Luc HOERLE a présenté cette soirée comme une manifestation de la volonté de la CCI de se rappocher de ses mandants et d’aller à la rencontre des chefs d’entreprises là où ils se trouvent.
Raphaël NISAND a ensuite pris la parole en tant que Maire de Schiltigheim mais également en tant que Conseil Communautaire chargé du développement des ZAC. Il a présenté les actions structurantes menées par la CUS, en particulier l'extension des ZAC pour l’avenir de Strasbourg, comme métropole économique, dont il a rappelé la nécessité. En revanche, il a réitéré ses craintes, concernant la création d'une "métropole politique" et la suppression de la taxe professionnelle (qui risque de rompre le lien entre le monde économique et les collectivités locales).
Le député André SCHNEIDER est intervenu également, pour souligner le soutien des élus politiques au monde de l’entreprise.
Le trésorier de la CCI Strasbourg Bernard STIRNWEISS a présenté quelques chiffres de synthèse des données économiques du Bassin d’emploi de Strasbourg.
Jean-Luc HEIMBURGER Vice-Président "Services" de la CCI, a ensuite présenté les intervenants Chefs d’Entreprises de la Zone Nord qui ont participé au débat : Mme LESTINGI-FAURE de Revelatio - Wiwersheim, M. TRIPONEL de Dtz -Schiltigheim, M. PHILIPPONNEAU de la Raffinerie - Reichstett, M. LORENTZ du Restaurant Au Tilleul - Mittelhausbergen, M. FRIANT de Clestra - Schiltigheim, M. CONRAD de Codris Informatique - Brumath, M. MOSER de CORA- Vendenheim.
Tous ont insisté sur le fait, que si Strasbourg offre des avantages certains (TGV, hôtellerie, haut niveau de formation), ils ont noté également, que l’aéroport offrait insuffisamment de destinations et que, globalement, l’économie régionale et l'agglomération, n’étaient pas suffisamment tournées vers l'Allemagne.
Il a été également souligné que la région compte, plus qu’ailleurs en France, des entreprises susceptibles de développer des solutions en matière d’environnement, de développement durable et d’énergies renouvelables.
Le député François LOOS, présent dans la salle, est intervenu pour dire qu’une demande de création d’un pôle de compétitivité sur ces domaines, était en cours.
Tous les participants, ont reconnu la qualité du dialogue, entre la CUS et la CCI, pour la promotion de Strasbourg comme métropole économique. Ils ont également proposé que les différentes collectivités territoriales et centres de décision, présentent un front uni, pour que Strasbourg devienne véritablement une métropole économique attractive, pour les entreprises et pour l’emploi.
Dont acte.
RAPPEL :
STRASBOURG ECO 2020 :
La Communauté urbaine de Strasbourg (Cus) a adopté une feuille de route pour se positionner en 2020 comme «laboratoire européen».
Selon selon le Président de la Cus Jacques BIGOT, ce plan, baptisé «Strasbourg Eco 2020 », se veut une «stratégie ambitieuse qui redonne toute sa place à la créativité locale tout en promouvant son attractivité internationale ».
Strasbourg affirme ainsi sa volonté d'atteindre le rang de métropole économique européenne, notamment en développant ses activités en Allemagne.
4 SECTEURS PRIORITAIRES :
- technologies médicales,
- mobilités innovantes,
- tertiaire supérieur international
- activités créatives
- qui viendront renforcer les secteurs traditionnels de l’agroalimentaire, du BTP et de la pharmacie,
La feuille de route détaille «sept projets phares », parmi lesquels un quartier d’affaires international et une pépinière franco-allemande.
5 VALEURS POUR STRASBOURG :
- européenne,
- entreprenante,
- expérimentale,
- écologique (Strasbourg se fixe dans le domaine écologique de doubler d’ici 2020 le nombre de créations d’entreprises «cleantech», aujourd’hui de 50).
- éthique,