Un nanomètre = un milliardième de mètre = 10-9 m.
Si on mettait la Nanocar face à un Hummer, elle naurait rien à lui
envier grâce à ses essieux rotatifs qui lui permettent de se déplacer
vers lavant ou larrière, elle peut même aller crapahuter des reliefs
nanométriques ou atomiques. Le plus étonnant dans cette histoire reste
le but dune telle avancée dans la miniaturisation. En effet, la
Nanocar pourrait servir comme véhicule utilitaire miniature pour
transporter et déposer de la matière nanométrique à un endroit précis
lors de la fabrication dune puce dordinateur par exemple.
LUniversité Rice travaille donc déjà à une version Nanotruck. Et
pour ceux qui seraient soucieux de l’environnement, sachez que ses savants
fous ont déjà pensé à tout en travaillant sur un moteur solaire non
vous ne verrez pas celui-ci consisterait en un capteur de photons que
lon retrouve dans la lumière. La prochaine Nanocar sera donc la
première molécule autonome en énergie au monde ! Vive la science !
La même équipe a présenté son nouveau modèle, maintenant doté d'un moteur à énergie solaire
Le moteur à énergie solaire de la nanovoiture est fixé au milieu du châssis
(Crédits : Rice University)
Quatre roues, chacune formée de 60 atomes de carbone, une molécule organique présentant la forme d'un châssis et de deux essieux. Cette nanovoiture, qui roulait sur une route dorée, aurait pu se garer sur une place de la taille d'un brin d'ADN !
Par contre, cette nanovoiture devait être tractée par un microscope à effet tunnel pour avancer. Aujourd'hui, elle peut se déplacer toute seule, grâce à un petit moteur implanté au milieu de son châssis. Ce moteur a été conçu par Gen Feringa, de l'université de Groningen, avant d'être adapté aux besoins de la nanovoiture par James Tour, de l'université Rice. Quand le moteur est soumis à la lumière, il se met à tourner, et propulse le véhicule à la manière d'une roue à aubes.