Dans une tribune publiée sur Festiblog 2009, Eric "Turalo" Dérian signe un « appel au calme », pour que tout un chacun maintenant respecte « sinon la volonté d'André Franquin, celle de ceux qui parlent aujourd'hui en son nom et pour qui le respect de sa mémoire est une mission et une conviction sincère ».
Parue hier, cette tribune ne fait donc pas suite à l'intervention de l'éditeur FoolStrip, qui présentait hier un commentaire assez désabusé, en découvrant que Franquin est une marque déposée. Voilà pourquoi on ne peut pas reprendre son personnage.
« Pour contourner le problème, si nous avions pu l'anticiper, aurait-il fallu que nous atténuions notre prétention d'hommage au profit d'une expression satirique assumée et ne jamais nommer expressément notre personnage "Franquin", mais "Franquinou" ou "André F." ? », explique Turalo, lui-même attristé par la fin de cette aventure, mais qui prend la défense de Marsu Productions, aujourd'hui détenteur de la marque Franquin.
Il est important de préciser qu'il ne s'agit pas de leur part d'une offensive intéressée, puisqu'il ne réclament aucune contrepartie pécuniaire : ce n'est vraiment pas une histoire de gros sous, comme certaines personnes le soupçonnent. Et dans l'ordre des choses, ce sont eux qui ont gain de cause. En conséquence, ils ont demandé au Groupe Glénat de retirer le titre de la vente et de leur catalogue, ce à quoi ne peuvent plus s'opposer nos éditeurs.Si en effet, il ne s'agit pas d'argent et que la seule mise en scène d'un personnage de profundis Franquin choque la famille, alors, en effet, il convient de s'incliner, explique Turalo. Cependant...
Le retrait du livre est la conséquence malheureuse d'une incompréhension, et me semble logique en terme de "réparation", même s'il s'agit de renvoyer aux oubliettes 2 ans de travail. S'il me reste un seul regret, c'est que la décision de Marsu Productions soit une décision de principe et pas le résultat d'une lecture avisée de notre livre.On pourra lire l'intégralité de sa tribune à cette adresse.