Qui sont les chefs d'Etat "leaders" et "losers" pour Copenhague ?
Greenpeace vous propose de lancer virtuellement les fléchettes pour découvrir qui, parmi les principaux chefs d'Etat, sera à la hauteur du sommet de Copenhague. Si Apisai Ielemia, le premier ministre de Tuvalu est celui qui remporte la palme du " leader ", Barack Obama semble remporter la palme du " loser " avec une note de 0,8/10 ! Et pour notre Président de la République ?" Nous avons comparé ce que ciblent onze des principaux chefs d'Etat par rapport aux objectifs fixés par les scientifiques pour sauver le climat ", souligne l'association qui a sélectionné divers critères pour établir ce classement :
- les propositions de réduction d'émissions de gaz à effet de serre
- les projets pour lutter contre la déforestation
- le soutien financier pour aider les pays en voie de développement à faire face à la crise climatique, l'engagement à participer à Copenhague...
Pire " loser " : Barack Obama avec 0,8/10
Greenpeace considère que le Président américain déçoit et que les Etats-Unis sont hors-jeu. Les principales raisons : ses tentatives d'affaiblir le protocole de Kyoto et son manque d'objectif ambitieux de réduction des émissions des gaz à effet de serre.
Même la Chine et l'Inde font partie des " leaders " juste derrière la premier ministre de Tuvalu, Apisai qui obtient la meilleure note parmi les chefs d'Etat avec 8,7/10 !
Avec 5,9/10, le président chinois Hu Jintao est celui qui fait de gros efforts en vue de Copenhague, notamment grâce au développement des énergies renouvelables et son engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
" Cependant, il n'a pas encore avancé de chiffes précis, En outre, malgré ces efforts, l'industrie charbonnière a encore de beaux jours devant elle en Chine ", précise Greenpeace.
Nicolas Sarkozy " champion des beaux discours " avec 3,7/10
Le président français, comme tous les chefs d'Etat européens d'ailleurs, n'obtient pas la moyenne. En cause : l'aide non chiffrée pour les pays en voie de développement, au risque de bloquer les négociations et sa " timide " réduction de 50 % de la déforestation d'ici à 2020, alors que pour Greenpeace " elle devrait avoir stoppé à cette date ".
"En France, son obsession nucléaire bloque le développement des économies d'énergies et des renouvelables", rajoute l'association.
A vous de jouer !