La Confédération européenne des syndicats (CES) attend avec impatience de l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, le 1er décembre, et en particulier des droits garantis dans le cadre de la Charte des droits fondamentaux, qui fait à présent partie du Traité. Cette avancée est un encouragement aux efforts que nous déployons en permanence afin de garantir une interprétation correcte des dispositions du Traité concernant le marché intérieur et contre les jugements déséquilibrés de la Cour de Justice européenne dans les cas Laval, Viking, Rüffert et Luxembourg.
Les nouvelles dispositions du Traité doivent à présent également être appliquées au renforcement de la dimension sociale de l’Europe dans le nouveau cadre d’une économie sociale de marché, qui remplace l’économie ouverte du Traité de Nice. Nous demandons avec insistance que cette nouvelle perspective se traduise en actions concrètes afin de lutter contre la crise et le chômage. La CES en particulier fera campagne en faveur de mesures fermes destinées à combattre le chômage des jeunes qui atteint des niveaux catastrophiques dans de nombreux pays, et pour la défense de nos services publics qui ne doivent pas subir les conséquences des erreurs des financiers.
La CES intensifiera sa campagne, qui vise à garantir la pleine application des droits fondamentaux. John Monks, Secrétaire général de la CES, a déclaré: « Maintenant que le processus de ratification est enfin terminé, nous devons agir et ouvrir de nouvelles portes aux droits sociaux. La CES condamne une fois de plus les réserves britanniques, polonaises et tchèques à l’égard de la Charte et elle continuera d’agir afin de s’assurer que tous les travailleurs européens sont traités de manière équitable et égale.