Bon, résumons nous efficacement. J’ai commencé par écrire de longs articles politiques de fond, sans liens. Pas de succès. Puis j’y ai mis des liens, mais de grands journaux nationaux, voulant montrer par là que je me fiais à des références sérieuses. Pas de succès. Puis je me suis mis à écrire des choses plus accessibles. Guère plus de fréquentation. A mettre des liens d’autres blogueurs, que j’avais envie de faire connaitre. Toujours pareil. Puis de blogueurs (et gueuses) plus connus, histoire de me faire tirer (un peu) vers le haut. Succès plus que mitigé. J’ai même tenté d’être poli, en répondant aux rares commentaires de mes billets. En vain. On m’a dit : tu attaques trop tes cousins socialistes, de gauche eux aussi. Tape plutôt sur nos vrais ennemis. j’ai donc éreinté encore plus que possible la droite, ces derniers temps… Que de maigres visites. Voire pas du tout.
j’en déduis donc que si je ne suis pas odieux, sale, bête et méchant, et que je ne tance pas vertement en faisant si possible dans le démago et la provocation acide les pseudos gauchistes de la zone 10 du wikio, je stagne dans les eaux saumâtres de la sombre péninsule des 200 visiteurs quotidiens depuis un an, ce qui ne suffit pas à influencer grand monde, vous en conviendrez.
Donc, puisque mon blog ne sert à rien, sinon à me faire plaisir tout seul entouré d’une minorité vaguement gauchisante, tout en perdant un temps précieux que je pourrais consacrer à tout autre chose de bien plus utile, évitant ainsi de me faire regarder de travers par ma compagne qui voit cette activité d’un mauvais œil, tant elle empiète sur le temps que je lui consacre, peut-être devrais je arrêter ?
Ou ne pas me casser davantage pour des résultats si peu probants… Poil aux dents. En tous les cas, « celui qui n’étant parti de rien pour ne pas arriver à grand chose n’a de merci à dire à personne », assurément !