Et notre Gilles national, comme un seul homme, confirme les propos d'Héloïse d'Ormesson, qui partage sa maison d'édition. Selon elle, « les prix d'automne font partie des objectifs des seuls grands éditeurs, tels que Gallimard, Le Seuil ou Grasset. Toute leur politique ; et notamment le choix des livres à paraître au moment de la rentrée littéraire ; est décidée en fonction des chances de tel ou tel ouvrage d'obtenir un prix. ». (France Soir)
« Donc pour des raisons d'envie, de snobisme et pour tout dire de rancunes aussi basses que connes exit Delphine pour le Goncourt (ce que je regrette avec Jorge Semprun). » Et nous nous associons à toi, Gilles, dans cette dénonciation : Delphine, on t'aime, tu le méritais ! Enfin, Toussain aussi, mais il aura obtenu le Décembre.
Et quid des départs de l'édition, qui quitte Saint-Germain-des Près ? Gilles tranche : « Tant mieux pour l'ouverture de l'édition sur le monde et tant pis pour Saint-Germain ! » Car le monde germanopratin n'est plus ce qu'il était. Pour preuve :
Il y a bien longtemps que la fripe a remplacé Le Divan et cela me semble beaucoup plus grave que le fait d'exiler par delà le périphérique quelques individus qui donnent comme définition de l'édition : « Chaque livre doit être un centre de profit ». Tu m'excuseras, mais au moins maintenant, au Flore*, nous ne resterons qu'entre mécènes, pseudo-seigneurs d'un autre temps, mais en aucun cas « saigneurs modernes » !*Café du prix éponyme...