Lundi une étudiante habitant dans la cité U de Nanterre avait avoir été violée. Le lendemain un important dispositif avait été mis en place par l'université comprenant une « cellule de soutien pour les étudiants habitant le même bâtiment », des « rondes d'accompagnement » avaient été organisées entre la gare RER et la cité U et les « rondes de nuit » avaient été renforcées. L'université précisait dans un communiqué que la jeune femme était « hospitalisée ».
L'homme dénoncé par l'étudiante s'est présenté de lui-même aux forces de police le lundi soir après avoir été contacté par elles. L'AFP révèle que selon des sources judiciaires « aucune trace de violence n'a été mise en évidence » par les examens médicaux. De plus une autre source indique que « les deux personnes se connaissaient très bien et s'étaient déjà donné plusieurs rendez-vous ».
L'homme a été relâché et aucune charge ne pèse contre lui. L'étudiante sera poursuivie pour « dénonciation de délit imaginaire ». Elle sera jugée le 12 janvier 2010 et risque jusqu'à 6 mois de prison et 7 500 euros d'amende.