Depuis des origines très lointaines, Saint-Germain-des-Prés était la capitale au sein de la capitale pour les éditeurs. Les plus grands noms s'y regroupaient, louant des bureaux de tous côtés, quadrillant le secteur. Désormais, ils s'en vont un à un, au rythme des regroupements afin de gagner, au passage, en synergie nous dit-on...
Le Seuil s'apprête ainsi à quitter avec nostalgie ce quartier qui accueillait encore il y quelques années Flammarion et autres Hachette. D'ailleurs, plusieurs témoignages nous l'avaient bien dit : le périph, symboliquement, c'est l'enfer.
Tout ça pourquoi au juste ? Pour de grands espaces moins chers et souvent situés au-delà du périphérique. Pour Le Seuil, les nouveaux locaux sont en fait les anciens du pharmacien Pfizer.
Mais pour chaque grande maison qui a quitté Saint-Germain, on constate toujours un petit reste d'attachement indéfectible pour ce quartier original. Il devient alors nécessaire d'y garder quelques bureaux... Je vous invite à lire l'article que consacre Edouard Launet à ce phénomène dans Libération.