Ile aux fleurs
Il est rare que j'achète Beaux-Arts Magazine. Ces derniers temps, mon choix littéraire se porte plus facilement sur des publications féminines ne nécessitant que l'attention équivalente à celle d'un bulot. Mais l'examen de conférencier national arrivant, je me suis dit qu'il était temps de me mettre au courant de ce qui peut bien se passer sur la scène artistique.
Il est rare que je lise les édito d'un magazine. D'habitude, je me contente d'aller directement au sommaire, en passant la dizaine de pages de pub que le sépare de la couverture, avant de lire les articles qui me semblent pertinents. Mais l'examen de conférencier national arrivant, je me suis dit qu'il était temps de me mettre au courant des dernières tendances artistiques.
C'est ainsi que je me suis mise à lire l'édito du numéro de novembre de Beaux-Arts Magazine. Et que je suis tombée là dessus. L'Ile aux Fleurs. Un court métrage documentaire, d'une douzaine de minutes, réalisé en 1989 par un brésilien. Un court métrage totalement hallucinant, corrosif, qui vous fait vous sentir encore plus con que le bulot mentionné plus haut, mais qui est d'une incroyable justesse.
Et ce qu'il y a de bien avec L'Ile aux Fleurs, c'est que malgré ses 17 prix dans des festivals de cinéma, malgré son ours d'argent au festival de Berlin, le film est disponible gratuitement et légalement sur toute les plates-formes Internet. Et qu'ainsi, tout le monde peut - et devrait, ça ne ferait pas de mal - le voir.
Lo, qui a le télé-encéphale hautement développé et le pouce préhenseur
envoyé par painteau. - Films courts et animations.