KÖLN, 04/11/2009
Tadashi Yamashita, le Directeur de Toyota F1, n'a pu retenir ses larmes en annonçant le retrait officiel de Toyota en Formule 1, avec effet immédiat.
Au-delà de l'aspect sportif, c'est en effet un coup dur porté non seulement à l'écurie, mais à l'image de l'automobile dans le monde, avec ses conséquences sur des milliers d'emplois.
Les premiers concernés sont évidemment les membre de l'écurie nippone, basée à Köln-Marsdorf (Cologne, Allemagne) : des centaines d'emplois de Toyota Motorsport vont être supprimés.
Par ailleurs, le Président de Toyota, M. Akio Toyoda, a déclaré depuis le siège social au Japon, que désormais Toyota se consacrerait uniquement à la construction des automobiles pour le public.
En effet, le N°1 mondial de l'automobile, que l'on pensait moins atteint que ses concurrents américains (GM et Ford) ou européens, est rattrappé par la crise et voit tous ses comptes virer au rouge.
Dès lors, il n'y a dans ces cas aucun sentiment qui vaille, et fautes des politiques ou des instituts banciares ou pas, il faut payer cash : tous les employés du privé le savent bien, là-bas, comme ici ou ailleurs... Et les pilotes, aussi prestigieux soient-ils et bien qu'étant parmi les moins à plaindre socialement parlant, sont aussi concernés, comme Jarno Trulli, Timo Glock et l'étonnant petit nouveau Kamui Kobayashi (6ème à Abou Dhabi dimanche dernier pour son seulement second GP !), qui donc se retrouvent eux aussi au chômage à partir d'aujourd'hui.