J’étais lundi en fin d’après-midi, avec d’autres, Place Massena, faisant signer et envoyer les cartes contre la privatisation de la Poste. Une journée où il avait abondamment plu le matin et où, vers 16h s’est levé un fort vent, c’est à dire une journée peu propice aux promenades et pauses au dehors.
Arrivé un peu en avance, attablé devant un café à une terrasse, j’ai été surpris par la quantité de monde, jeunes et vieux, niçois et étrangers, passant tranquillement, se posant, échangeant. Cette place, que j’avais connu il y a quelques années simple lieu de passage rapide de quelques rares piétons, était devenue foule, de bonne humeur malgré le temps et animée.
Des groupes de jeunes, qu’un sympathisant du Front National aurait croisé avec appréhension sur le petit trottoir d’une rue ordinaire, discutaient gentiment, y compris avec nous.
J’ai connu l’époque où la Rue de France finissait sur la Place, avant que cette dernière portion, haut-lieu à l’époque de la prostitution niçoise, ne devienne zone piétonne. Là aussi, l’animation est reine, même si l’on peut regretter que la plupart des commerces et restaurants se ressemblent un peu trop.
Un de mes amis, absent de Nice depuis un certain temps s’étonnait récemment, et favorablement, de ce qu’était devenu le haut de Malusséna et le Boulevard Borriglione, promenade fournie et apaisée entourant le passage du tramway, mais ayant conservé ses excellents petits commerces aimentaires traditionnels.
Lorsque la ville redevient humaine, lorsque le piéton remplace l’automobile, l’ambiance change totalement. Je rêve d’une ville qui soit un archipel de zones piétonnes et d’autres plus vertes, cantonnant l’automobile sur des portions d’énervement, laissant le reste aux tramways, aux piétons et aux cyclistes, tolérant les deux roues motorisées à la condition qu’ils civilisent leurs comportements.
Cela suppose aussi qu’on casse les cités-ghettos et qu’avec une vraie mixité spatiale refleurissent les identités ambiances propres à chaque quartier.
- “L’empreinte Lévi-Strauss”. Libération. “L’homme au plus près”. Le Monde.
- “A bas les impôts imbéciles”. Libération.
- “En 2009, la fiscalité de l’ensemble des collectivités locales a progressé de 8,1 %”. Le Monde . Mais plus de 15% à Nice et au Conseil Général 06. Et de combien sera la hausse bientôt avec la suppression de la taxe professionnelle ?
- Les emprunt toxiques de collectivités locales françaises. Le Monde.
- “Face à la crise, Nicolas Sarkozy mise sur les syndicats”. Reuters/Le Monde . “Mais c’est sans doute avec le leader de la CGT, Bernard Thibault, que Nicolas Sarkozy appelle par son prénom, selon un ministre, que le rapprochement a été le plus spectaculaire”. (…) “Les grandes centrales ont-elles indirectement rendu service au chef de l’Etat en canalisant l’expression des salariés lors des journées de manifestations de janvier, mars et mai ?”…
- “Ecoquartiers: la France peine à rattraper son retard”. Le Monde.
- “Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, attirons l’attention des Pouvoirs Publics et de l’opinion sur les conséquences sociales désastreuses des Réformes hâtivement mises en place ces derniers temps.
À l’Université, à l’École, dans les services de soins et de travail social, dans les milieux de la justice, de l’information et de la culture, la souffrance sociale ne cesse de s’accroître…” … Vous pouvez, depuis aujourd’hui trouver “L’appel des appels pour une insurrection des consciences” en librairie.