Entendu ce matin François Hollande sur Inter.
Je n'ai capté que quelques bribes mais ça m'a semblé irréel.
Il a successivement plaidé pour une adaptation à la mondialisation, puis pour des politiques résolument européennes.
L'homme est intelligent et entend lancer sa campagne pour 2012 avec ces arguments. Il s'agit donc pour lui de livrer son meilleur, le summum de sa réflexion, en sortant de l'indécision qui lui a
tant été reprochée.
Ca donne du sous-Minc, vingt-cinq ans après. Le plus fort est que cela suit la plus grande crise depuis 1929 du système de la globalisation dérégulée, celui que porte, accompagne et promeut l'Union
européenne. Un jour, quand les historiens voudront comprendre le naufrage du PS, ils pourront partir du cas Hollande.