Ou plus précisément, de récupérer un maximum de cash et de ne payer ses fournisseurs que le plus tardivement possible. Et retarder, retarder et retarder encore les paiements, histoire de s'assurer une trésorerie de bon aloi.
Et d'années en années, Amazon met de plus en plus de temps à régler ses fournisseurs, avec 49,25 jours de délais en moyenne sur 2003, contre 59 l'an passé et une moyenne pour 2009 qui tourne autour de 64,6 jours. Et forcément le flux de trésorerie a nettement augmenté, passant de 346 millions $ en 2003 contre 1,36 milliard $ en 2008. Et que son troisième trimestre 2009 avait été une franche réussite - notamment grâce au Kindle...
Une telle gestion de son capital est enviable, commente le WSJ, bien qu'elle reste risquée pour les investisseurs, attendu qu'Amazon ne peut pas conserver éternellement un tel modèle. Et quand cela s'arrêtera, la croissance risque d'en prendre un sacré coup.