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Les articles de Tatem avec AGORAVOX
http://www.agoravox.fr/auteur.php3?id_auteur=5016Fils d'immigrant, le président Sarko était avec le maître du Kremlin quand la loi sur les séjours permanents des étrangers en France a été soumise aux députés. Sans frilosité ni métaphore, Fardela Amara lâche son « dégeule As ! », frasque parmi plusieurs discours caracolant sur le fil d'Ariane pour faire exister leurs diseurs. La thèse continentale, à propos de la défense antimissile en Europe, pour laquelle Poutine suivi de beaucoup d'eurocrates et de partisans de l'union européenne refusent l'expansionnisme des USA, nous rappelle les attractions de Bush sur le président français qui n'a pas clairement un point de vue français, feignant d'oublier l'essentiel.
Comportement de silence et de surdité pour les bruits de bottes militaires américaines dans le Caucase et d'autres pays d'Europe de l'est, comme à l'égard du passionnel débat sur l'immigration qui a est un laisser-faire délibéré du premier responsable. Alors que la recomposition du tissu humain de l'hexagone est à l'épreuve du clivage pesant couvé par des pans de la société française, la ségrégation. Avec 56% des français approuvant l'établissement des tests ADN, il est rassuré de l'adhésion à sa démarche actuelle.
Mis en KO comateux, les sociologues émettent des balbutiements presque inexperts, récurrents d'amalgames avec l'incivilité ou la délinquance et même inintelligibles quand ils taisent toutes perspectives. Alors qu'offusquées les plus humanistes voix de l'opinion publique et affirmant une détermination élitiste, à propos du test proposé en cas de regroupement familial, manifestent subrepticement par « Touche-pas à mon ADN » le 15 octobre au Zénith. Coïncidant avec le lendemain du 90ème anniversaire de la révolution bolchévique, la riposte du 18 octobre est vue en barrage au contenu droitier des réformes et non au sujet de l'émigration. Régimes spéciaux, allongement des années de cotisation pour la retraite, le service minimum lors des grèves et tant d'autres dossiers mobilisent aux échéances de contestation, alors qu'un projet de société se dessine à travers le cas de repeuplement...
Sur le périple de l'expatrié...Sans être ressortissant du terroir, formule chère à Le Pen, Sarko n'a pas assisté à l'inauguration du musée consacré à l'apport des exilés. D'ailleurs aucun des officiel ou subalterne, d'ascendance gauloise ou pas, n'est venu au cérémonial d'ouverture de ce lieu symbolique. Monument créé pour incarner la mission civilisatrice de la triste mémoire coloniale, cette galerie ambitieuse de plasticité et d'esthétique est entre les mains d'une personnalité dépourvue de la controverse d'appartenance oppositionnelle. Jacques Toubon tentera de faire rayonner une image de tolérance envers les peuplades qui ont apporté, jadis, une force de travail dans l'existence contemporaine de l'œuvre France.
Vache dans le pré, indifférente aux passages des trains, la gauche socialiste, après avoir été décapitée de quelques antennes qui dépassaient, patine et n'émet pas de contre-projet croyant au risque de se déplumer davantage. Delanoë et Hollande ont pointé à l'inauguration, mais les rangs de leur famille politique un pataquès capable de volteface et de reniement, et qui ligote le PS. L'Elysée emprunte cette faille, dans la principale formation adverse, en baiser d'araignée suçant la sève de sa proie.
La thèse de sélectionner les émigrés potentiels, augure l'extraction d'une force de travail aux pays déjà en mal d'émerger mais susceptibles d'offrir les enfants qu'ils ont formés. Une vraie extirpation déportation de ressources humaines.
C'est d'ailleurs un certain lepénisme sans Le Pen qu'on connaît à l'ancien maire de Neuilly qui a fait de cette localité une zone, au regard de quinze ans de règne, d'exclusion du logement sociale. Lepénisme avec le mot racaille jetée en allumette dans la poudrière Banlieue. Ce n'est pas son repas du mi-ramadan dernier à la Mosquée de Paris ou bien les ministrables qu'il a trouvé parmi la seconde génération qui démentiront ses convictions temporellement instruites, ou inspirées, de son origine hongroise.
La discrimination positive ou l'option d'immigration choisie sont la face et le pile d'une même pièce. Fort déjà d'un ultra-pragmatisme de droite, Sarko est bien l'auteur d'une approche dynamique, en remettant sur table le dossier sulfureux de la présence permanente des étrangers sur le sol français. Même si la politique de l'exécutif qu'il mène, devant son premier ministre accablé de figuration, bute un jour d'être contre-productive, il pousse le taureau dont l'arène comme pour le faire danser alors d'autres, avant lui, n'ont point maîtriser sa furie. Cependant des chaloupes de fortune chavirent avec des centaines de clandestins dans la zone des îles canaries.
...La meute aboie.Alors que la gestion démographique est déjà sous la pression sociale en matière de logement rehaussée d'un chômage qu'on comprime, à coups de statistiques soupçonnées d'illisibilité au point de préconiser leur diffusion tous les trimestres au lieu de chaque mois, puisque la pseudo-résorption s'essouffle. Paradoxalement l'anticipation veut que la France reste au besoin. d'émigration même si les sans-emplois sont nombreux Et pour tout de suite le manque de main d'œuvre, dans les services à la personne, la santé, le tourisme, le travail saisonnier agricole, la recherche scientifique et le bâtiment, est flagrant. Des spécialités manquent. Les chômeurs actuels, y compris les intermittents du spectacle, sont devant le projet du haut commissaire aux solidarités actives, Martin Hirsch, qui a réfuté que les sans-papiers soient exclus des hébergements d'urgence que l'article 21 du projet a tenté de faire passer. Ce dernier compte convertir les inscrits au Assedic en laborieux, une mutation louable si elle éternise les emplois adoptés par les catégories aux aptitudes peu enclines à aller bien vers des tâches sous-payées et réservées aux autres...
Alors que la longévité de la population racle les caisses de la Sécu, la nouvelle mouture conditionne l'arrivée de travailleurs aux ressources suffisantes de leur installation. Aussi bien le salaire que le logement sont paramétrés selon les membres d'une famille qui débarque. En activité, ces arrivants contribueront logiquement à la continuité du système de couverture qui se doit aux cotisations auxquels ces émigrants participeront. Alors que le trou de cette même caisse, établi depuis déjà des années, ramène à l'allongement de la durée de vie des habitants du pays. Seuls les nouveaux emplois permettent de renflouer le moribond trésor, chargé d'assurer la bonne santé à la première valeur sociale, le travailleur.
Certainement insurmontable par les concernés cette obligation, d'avoir des moyens pour venir travailler en France, aliène une caractéristique vitale en s'aveuglant en matière d'habitat. Puisque SOS racisme connaît le précédent du refus de vente d'une maison à un français d'origine magrébine et plusieurs agences immobilières ont été épinglées de leurs mentions PA et PN (Pas d'arabes, Pas de Noirs). Surtout que l'origine des travailleurs qui se déplacent et peuvent apporter réponse au manque de main d'œuvre, financer la sécu de nouvelles cotisations et rajeunir la population avec la forte natalité dont ils capables, prouve que tous les émigrants ne sont pas dotés de tels moyens.
principaux documents sur le sujet de la main-d'oeuvre et l'immigration
-1- Ministère de l'immigration, de l'Intégration, de l'identité nationale et du codéveloppement. http://www.premier-ministre.gouv.fr/iminidco/salle_presse_832/discours_tribunes_835/immigration_identite_developpement_trois_56644.html-2- Le Centre d'analyse stratégique l'a étudiée dans un rapport intitulé « Besoins de main d'œuvre et politique migratoire » (mars 2006).http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/immigration/besoin-main-oeuvre.shtml