En provenance du site australien :
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par Bill Sardi
L'article en anglais : http://www.doctorsaredangerous.com/articles/statin.htm
La révélation que les statines pouvaient avoir peu ou pas d'avantages, comme ce fut révélé dans une long article en couverture du magazine Business Week (BW) le 28 janvier, pose la question: comment est-on allé dans la mauvaise direction aussi longtemps?
Comme l'article de BW l’a souligné, les statines « sont les meilleures ventes de médicaments dans l'histoire, utilisés par plus de 13 millions d'Américains et 12 autres millions de patients dans le monde, produisant 27,8 milliards de $ de chiffre d'affaires en 2006. » Comment peut-on se poser la question des avantages d'un tel médicament, demande BW, quand ils sont « censés être tellement indispensables que, selon les directives officielles du National Cholesterol Education Program (NCEP), 40 millions d'Américains devraient les prendre. Certains chercheurs ont même suggéré – en ne plaisantant qu’à moitié - que ces médicaments devaient être mis dans l'approvisionnement en eau, comme le fluorure pour les dents. Et il est presque impossible d'éviter les rappels de l'industrie disant que ces médicaments sont d’une importance vitale. Une campagne télévisée et de journaux pour une statine, approuvée par le Dr Robert Jarvik, inventeur du cœur artificiel, proclame que ce médicament « réduit le risque de crise cardiaque de 36% … chez des patients atteints de multiples facteurs de risques pour les maladies cardiaques. »
L’escroquerie du cholestérol révéléeMais l’escroquerie des statines a enfin été déjouée quand, après deux années de retards pour publier des données d'une grande étude portant sur Zetia, un hypocholes-térolémiant qui inhibe l'absorption du cholestérol des aliments, et de Vytorin, qui est une combinaison de Zetia et de Zocor, n'a révélé aucun avantages pour la santé. Même si cette combinaison de médicaments abaisse le taux de cholestérol mieux qu’un médicament seul, il n'a pas pour effet de réduire la formation de plaque dans les artères et ne confère pas de réduction de la mortalité En fait, une précédente étude publiée l'année dernière dans la revue britannique The Lancet par les Drs. John Abramson de la Harvard Medical School et M. James Wright MD de l'Université de la Colombie-Britannique, n'a pu trouver aucune preuve d'une réduction de la mortalité cardiaque dans un examen de toutes études publiées sur les statines.[The Lancet 2007; 369:168-169]
Falsification des chiffres Le rapport de Business Week affirme que les statines ne bénéficient qu’à 1 utilisateur sur 100, mais prétendent réduire le risque de crises cardiaques non-mortelles de 36%. Mais il s’agit d’un chiffre relatif, et non d’un chiffre brut. Environ 3% des patients prenant un placebo inactif connaîtront une crise cardiaque par rapport contre 2% pour ceux ayant pris une statine, censée réduire le risque de plus de 30 pour cent. Mais dans les chiffres brut, il n’y a que de 1% de réduction des risques. Ce type de publicité trompeuse échappe aux directives de la Federal Trade Commission. Mais les organismes de santé publique, agissant comme agents de publicité gratuite pour les fabricants de statines, répercutent cette annonce, lui donnant un complément de crédibilité.
La complicité des organismes de santé publique
Les articles publiés sur des sites Web administrés par la Food & Drug Administration et les National Institutes of Health répètent cette affirmation trompeuse. En fait, une récente publication par le NIH prétend que les statines réduisent le risque de mort subite par crise cardiaque de 19%, alors que dans les chiffres réels, cette réduction n’est que de 0,8% (réduction de 3,8 à 3,0%, au-delà de 4,4 ans). Comment la FDA a-telle pu approuver ces médicaments, sauf en ignorant ces faits? Pourquoi est-ce que la FDA donne aux sociétés pharmaceutiques deux ans pour rapporter des données critiques sur l'efficacité d'un médicament sauvant la vie ?
Est-ce que les bienfaits l'emportent sur les risques d'effets secondaires ? Pendant des années, il y a eu des critiques comme quoi les statines n’étaient pas totalement sures, qu'elles entraînaient des douleurs musculaires et des problèmes de santé mentale. Mais les défenseurs des statines ont affirmé à maintes reprises que les avantages des statines l'emportaient de loin sur les risques, censées toucher entre 2 et3% d'utilisateurs. Mais le rapport de BW cite que des effets secondaires surviennent chez 10 à 15% des utilisateurs, ce qui est confirmé par les recherches actuelles. [Les avis Lipidology août 2007; 18(4):401-8]. Les risques de graves effets secondaires l'emportent de loin sur tous les avantages supposés
La collusion des revues médicales
D'autres dans la médecine moderne sont également complices de ce subterfuge. Le texte suivant est un exemple. Le 8 avril 2004, le New England Journal of Medicine a publié un rapport faisant autorité sur le recours à des médicaments anti-cholestérol chez les patients hospitalisés pour un syndrome coronarien aigu (crise cardiaque aiguë angor instable). L'étude, menée par des chercheurs du Brigham and Women's Hospital et du Harvard Medical School à Boston, a enrôlé 4162 patients dans 349 sites et 8 pays. [New England Journal Medicine 350: 1495-1504, 8 avril 2004]
L'étude a comparé l'application de la dose-standard (40 mg) de pravastatine (Pravachol) avec des haute doses d’anti-cholestérol (80 mg) d'atorvastatine (Lipitor). Le tableau ci-dessous semble montrer un léger avantage (environ 4-5% de différence) dans la réduction de la mortalité pour la dose élevée de statines. Ce léger avantage est présenté comme une réduction de 16% du risque relatif. Ces chiffres relatifs sont utilisés pour amplifier les effets de ces types de traitements intensifs. Examinez le tableau ci-dessous, tel qu’il est publié dans le New England Journal of Medicine : OK, la complicité de la médecine moderne dans ce crime est inscrite noire sur blanc. Le New England Journal of Medicine a publié une correction des chiffres ci-dessus deux ans plus tard (le 16 février 2006), dans une obscure dernière page du Journal. Ce qui suit est une image numérisée de ce avis de correction. Voici les chiffres corrigés :
` 6 months 12 months 18 months 24 months 30 months
Thérapie Standard ` ` ` ` `
Pravastatin: 1701 1542 1449 896 224
Atorvastatin: 1752 1590 1515 950 231
Thérapie intensive ` ` ` ` `
La thérapie par statine à haute dose (atorvastatine) semble avoir légèrement augmenté le risque de mort plutôt que réduit.
Il n'y a aucune explication quant aux raisons pour lesquelles les premier-chiffres étaient incorrects, ni pourquoi le New England Journal of Medicine n'a pas retiré ce document, qui trompe encore de nombreuses personnes. Ni pourquoi les médecins des institutions ci-dessus mentionnées n’ont pas donné plus de publicité à cette correction.
Dans son rapport intitulé « Est-ce que les statines sont analogues à la vitamine D? » le Dr Grimes affirme que le concept de statines peut provenir de la vitamine D, car elles semblent être des modifications moléculaires de cette vitamine. Une étude plus récente confirme que les statines augmentent de façon modeste les taux de vitamine D. (Voir le tableau ci-dessous).
La toxicité hépatique transformée en un bénéfice de santé
Parce que ces statines analogues à la vitamine D ont des effets indésirables toxiques pour le foie, il semble que leurs inventeurs pharmaceutiques aient transformé cet inconvénient en un soi-disant avantage : qu’elles empêchent la production de cholestérol dans le foie. En comparaison, tout produit à base de plantes qui augmente le niveau des enzymes du foie serait rapidement retiré du marché par la FDA et déclaré une toxine du foie. Mais la FDA a permis que les statines toxiques pour le foie soient commercialisées et vendus à des millions d'Américains.
Bénéfices de santé communs des statines et de la vitamine D
Si les statines ont néanmoins une qualité, c'est d’augmenter modestement les niveaux de vitamine D. Quelles sont les conséquences de cette action commune des statines et de la vitamine D sur l'accumulation de plaque dans les artères avec l'âge? Vous serez surpris d'apprendre que seulement environ 3% de la plaque artérielle est du cholestérol et 50% est du calcium. [Revue internationale de cardiologie 1991 Nov; 33 (2) :191-8]
Des chercheurs en Allemagne ont souligné qu'une carence en vitamine D entraîne une calcification et que « presque tous les plaques athéroscléreuses sont calcifiées ». [Les avis Lipidology 2007 Feb, 18 (1) :41-6] Des patients ayant une néphropathie au stade terminal, avec une calcification artérielle sévère, ont des taux de mortalité qui sont 10 à 20 fois plus élevé que la population générale.[Current Opinion Lipidology 18:41–46: 2007] La présence de calcification artérielle est un facteur prédictif de 5 ans de survie maximum. La calcification entraîne la rigidité des artères.
Le cholestérol, d’autre part, est mou et souple et n’entraîne pas de durcissement des artères. La vitamine D est un agent anti-calcification. [Séminaires de dialyse en 2005 Jul-Aug; 18 (4) :307-14] Une carence en vitamine D augmente le risque de maladie cardiaque.[Circulation January 7, 2008 ; Current Opinion Clinical Nutrition Metabolism Care. 2008 Jan; 11(1):7–12] Les crises cardiaques surviennent plus fréquemment en hiver lorsque les niveaux de vitamine D sont faibles. [Chronobiology International 2005; 22(6):1121–35; International Journal Epidemiology 1990 Sep; 19(3):559–63]
Le recours à des suppléments de vitamine D réduit le risque global de mortalité d'au moins sept fois plus que les statines.
Archives Internal Medicine 2007 Sep 10; 167(16):1730–7] La médecine moderne a mal orienté le public et de nombreux professionnels de santé en pensant que le cholestérol, et non le calcium, était le principal coupable dans la maladie coronarienne De cette façon,les patients tirent un sentiment erroné de la santé cardiaque, et les médecins maintiennent un niveau élevé de malades à traiter.
Cholestérol ou calcium ?
Il est instructif de comparer l'apport alimentaire de cholestérol et de calcium avec le taux de mortalité par maladies coronariennes et par accidents vasculaires cérébraux de divers pays. Il est évident que le cholestérol alimentaire n'a pas de relation significative avec la maladie coronarienne alors que le calcium en a une.
Relation entre le cholestérol alimentaire et le calcium dans la maladie coronarienne, par pays
` Japan China Britain USA
Consommation de cholestérol alimentaire en milligramme /jour (moyenne)
Hommes
Femmmes
446
359
218
146
299
220
348
244
Consommation de calcium alimentaire en milligrame /jour (moyenne)
Hommes
Femmmes
605
607
356
256
1013
843
882
699
Taux de mortalité, selon l'âge infarctus/ maladie coronarienne pour 100,000
Hommes
Femmmes
57
20
54
36
267
139
202
84
Source: Zhou BF, et al, Nutrient intakes of middle-aged men and women in China , Japan , United Kingdom , and United States in the late 1990s: the INTERMAP study. Journal Human Hypertension 17: 623–30, 2003.
Dissuader le public de prendre de fortes doses de vitamine D
Mais quelque chose devait être fait pour détourner le public des pilules de vitamine D. Ainsi, un avertissement trompeur a été fait disant qu’une forte dose de vitamine D entraînait des calcifications des artères et que les sociétés pharmaceutiques devaient inventer des versions synthétiques de vitamine D qui ne provoquent pas de calcifications des tissus dans tout le corps.
Pour que la vitamine D entraine une calcification, il faudrait une dose équivalente pour l'homme de 21,000,000 d’unités internationales (UI) pour le faire. [Current Opinion Lipidology 2007 Feb; 18(1):41–6] Une personne devrait prendre plus de 52,000 400-UI de pilules de vitamine D des pilules pour ce faire. Les directives de santé de divers organismes publics tentent d'écarter le public de supposées fortes doses de vitamine D. Un Institut National en ligne de Guide de Santé dit que 2000 UI est la «limite de sécurité supérieure».
Mais cette limite est absurde. 30 minutes d’exposition du corps au soleil d’été à midi produisent environ 10,000 UI de vitamine D naturelle et la surcalcification ne se produit pas à partir de la production de vitamine D solaire. Deux personnes ont consommé par inadvertance des sucres en morceaux bourrés de vitamine D et leur apport a été de 1,7 millions d'unités par jour. Il a fallu sept mois avant que des maux de tête et des effets secondaires gastriques les aient obligés à voir un médecin, et les symptômes ont diminué avec l’arrêt de l'usage du sucre en morceaux. [Lancet. 2002 Feb 23; 359(9307):672]
Il est temps pour les millions d'Américains qui prennent des statines d’affronter leurs médecins, et de s'informer sur la substitution des statines à 3 $ par jour par une pilule de vitamine D à 10 cents.
21 janvier 2008
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