Auteur d'un vaste ensemble de textes de fictions, qui lui valurent une reconnaissance importante, il compte parmi les intellectuels du XXe siècle de l'Espagne, dont il aura incarné une figure de proue. Outre le Prix Cervantes, Francisco Ayala aura reçu de nombreuses autres récompenses, dont celle du Prince des Asturies, l'équivalent espagnol d'un Prix Nobel.
À l'occasion de son 103e anniversaire, célébré le 16 mars dernier, l'auteur avait, durant la cérémonie d'hommage à la Bibliothèque nationale de l'Espagne, témoigné d'une modestie incroyable. Il s'avouait gêné « d'entendre des paroles de louanges pour avoir fait exactement ce que je pensais avoir à faire tout au long de ma vie. Je crois que je l'ai fait plus ou moins correctement ».
Le ministre de la Culture, Angeles Gonzalez-Sinde, a dit qu'Ayala avait su montrer « une vision très large de l'histoire de l'Espagne et du siècle passé ».
Exilé en Argentine, puis à Porto-Rico et aux États-Unis, alors que le franquisme s'installe dans le pays, il ne reviendra en Espagne qu'en 1960. Parmi les grands ouvrages qu'il laissera, son Histoire de la liberté, datée de 1943, et plusieurs romans ou livres de mémoires.
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