Une des histoires d'amour mythique, people et cinématographique, est celle entre Lauren Bacall et Humphrey Bogart. Un peu à la manière de Liz Taylor et Richard Burton, Simone Signoret et Yves Montand, Romy Schneider et Alain Delon, Sean Penn et Robin Wright (sniff, sniff) ou encore Brad Pitt et Angelina Jolie. Pourquoi je pense à eux me direz-vous ?
Ma bible, dans son spécial beauté, annonçait le retour du glamour toujours et sa coupe "crantée", accompagnée inévitablement de la bouche rouge. Comme "The Look", Lauren la magnifique dans Le port de l'angoisse. Waouhhh !
Alors moi j'adhère, et adhère encore. Même si mes goûts musicaux me transportent parfois vers le rock (pas que, of course), j'avoue être fascinée par les icônes ultra glamours, fantasmer la femme fatale en jupe crayon, à la bouche pulpeuse et au regard revolver.
En revanche, le cranté est la coupe impossible à réaliser le matin avant d'aller travailler. Par exemple, le manque de temps m'impose le séchage au vent et à la pluie environnante. Hormis l'utilisation de la laque "parce que je le vaux bien", ma frange poussant à son rythme (quand elle veut la vilaine...) me propulse vers un look "Irokwa" à la Adjani dans Subway.
Le comble serait que cette tendance aille vraiment dans la rue. Imaginez les réactions de patrons ou banquiers en voyant débarquer les femmes coiffées de ce fameux cranté et le Allure rouge audace ou passion de Chanel.
Vous avez visualisé ?
Ahhhh... Certaines tendances ne sont pas adaptées aux situations pourtant les plus banales. Pour ma part, mes problèmes capillaires et ma bouche de péripatéticienne des années 70 (clin d'oeil à André Manoukian le philosophe) ne me permettent que d'y penser pour une soirée costumée...
Isabelle Adjani dans Subway, ou Lauren Bacall dans Le port de l'angoisse ?
La glamour en 2009...