A la suite de la prise de position de Sauvons l'Europe en faveur d'un budget européen roboratif, Noël Marchal nous fait parvenir la réaction suivante:
- achèvement et mise aux normes autoroutières de l'ensemble du réseau E '(numéros précédés de la lettre E sur les cartes et en blanc sur fond vert sur les panneaux indicateurs) ,
- prise en charge de ces autoroutes par l'Union, en remplacement des Etats et des sociétés privées.
-adoption de règles communes sur ces autroroutes E, notamment suppression des péages, suppression des ponts mobiiles (nombreux aux Pays-Bas), vitesse conseillée de 130 km/h comme en Allemagne (sous réserve de limitations pontuelles lorsqu"elles sont justifiées, ce qui dans le cas de la France pourrait aboutir parfois à des limitations à 120, voire 100 au lieu de 130)
-subventions aux Etats qui n'ont pas encore adopté la circulation à droite et où les distances ne sont toujours pas indiquées en km ni les vitesses en km/h, sous réserve qu'ils s'engagent aux transformations nécessaires du réseau et de la signalisation - financement d'infrastructures ferroviaires pouvant avoir pour effet de soulager la circulation routière sur ces axes européens (en vue du ferroutage, notamment tunnels de base sous les Alpes et les Pyrénées), mise à l'écartement normal (le cas échéant à double écartement) des lignes à voie large de la péninsule ibérique et des Etats membres ayant conservé la voie russe (Finlande, Etats baltes), afin d'éviter les fastidieux transbordements aux frontières, qui indirectement favorisent les transports routiers de marchandises..
- création de nouveaux liens fixes (pont routier en plus du tunnel sous la Manche, lien fixe entre l'Ecosse et l'Irlande, peut-être entre l'Estonie et la Finlande)
J'ai séjourné à Amsterdam de 1972 à 1980, bien avant l'Euro, et pourtant j'avais des Eurochèques que je pouvais utiliser dans toute l'Europe en précisant quelle monnaie. J'en ai même remplis en francs suisses! Ils étaient garantis jusqu'à 300 florins ou 700 françs français, et ainsi les commerçants ne craignaient pas les chèques sans provision, en cas de découvert, ou de dépasement de l'autorisation de découvert, la banque demandait de régulariser avant de donner de nouveaux chèques.
Je me demande si le problème ne vient pas des banques françaises, que je soupçonne de s'entendre entre elles pour faire obstacle à l'intégration européenne et à la concurrence, au besoin en faisant pression sur les pouvoirs publics pour empêcher certaines réformes. Déjà, avec les Eurochèques, c'était plus difficile en France qu'en Allemagne ou en Belgique, ne serait-ce que pour faire un plein d'essence!