La législation suédoise permettait jusqu'à présent le seul visionnage de pornographie infantile. La police s'attaquait uniquement aux possesseurs de matériels et vidéos. Désormais, il serait question de renforcer le cadre légal actuel. Même si la personne ne possède pas en propre les images, elle pourrait, à termes, se retrouver devant les tribunaux.
Pour les promoteurs de cette réforme, il s'agit avant de tout de faire face à l'évolution des pratiques sur Internet. On remarquerait même une augmentation du nombre d'images pornographiques d'enfants présentes sur la toile. Depuis 1999, date de la dernière révision de la loi sur la pornographie infantile, de nouvelles pratiques sont apparues et se sont, semble-t-il, démocratisées.
Cette évolution de la loi mettrait la Suède au même niveau que ses voisins danois et norvégiens. Internet a, hélas, permis un développement de ces pratiques de visionnage, il faut donc faire évoluer la loi pour y faire face, dans le courant 2010, si possible, pour le gouvernement suédois.
En Chine, à ce niveau, la loi est très stricte et il est même question d'aller bien au-delà, en interdisant la mise en ligne de romans pornographiques, ce qui, pourtant, constitue aussi une part non négligeable du marché des livres numériques.