Pour faire face à ce premier problème, Google propose de lister les œuvres chinoises mises en ligne. Du côté des auteurs on demande aussi de pouvoir agir rétroactivement. Sur le principe d'un site comme Dailymotion, il serait alors possible de demander qu'un texte soit retiré si les ayants droit ne sont pas d'accord sur cette façon d'exploiter un texte.
Jusque là, de façon quelque peu hypocrite, Google comptait revendiquer la place de simple hébergeur de contenu, ce qui a le mérite d'assouplir le régime actuel et donc de protéger le moteur de recherche de différentes attaques quant au respect des droits des auteurs.
La force de la Chine permet, progressivement, de rétablir une forme d'égalité entre les deux camps. Déjà une première liste aurait été remise, comprenant 20 000 titres numérisés. Mais, pour éviter de faire des petits jaloux, il reste à proposer le même service au sein d'autres pays européenne.
Google books, décidément, ne plait pas vraiment, usant de méthodes pas toujours très avouables. Ainsi, c'était, il y a peu, l'une des principales associations d'écrivains en Chine qui souhaitait trainer le moteur de recherche en justice pour avoir numérisé un nombre considérable de titres sans l'autorisation des ayants-droit.
Comme ces ouvrages se trouvaient dans des bibliothèques américaines, Google n'avait eu que peu de scrupules à les numériser. Reste désormais à établir lesquels sont encore sous le coup du droit d'auteur. L'aventure n'en est qu'à ses débuts...