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Hell Ride

Par Corentino

Hell Ride derrière ce titre peu aguicheur qui tient plus du légendaire T-shirt noir de Johny avec le fameux loup blanc qui hurle à la lune, se cache une véritable histoire de bad boy à moto. Le genre de mec qui ne connait qu’une loi, celle du plus fort, et aussi celle de l’offre et la demande dès qu’il s’agit de faire commerce de matière illicite ou de revendre sa vieille Harley.

La vie quoi !

La vie quoi !

Pour le scénario, c’est l’histoire de Bob, jeune recrue de la bande, qui doit donc faire ses preuves pour grimper les échelons. Eh oui ; même pour les Hell’s Angels, il y a un ascenseur social, des codes et des rites à respecter. Évidemment comme tout bonhomme qui se respecte, Bob a un secret, et le sien est que sa mère s’est faite égorgée puis brulée vive lorsqu’il avait 6 ans. Du coup, il a troqué son tricycle (en prenant soin de retirer le bout de carton qu’il coinçait à l’aide d’une pince à linge piquée à sa mère) pour une grosse harley, qui fait plein de bruit et qui pollue… mais au moins avec ça, il chope des minettes. Il est loin le temps où tout le bac à sable se foutait de sa gueule. D’ailleurs, il a buté tous ceux-là, juste pour apprendre à viser avec son vieux colt.
Voila, Hell ride est l’histoire d’un Homme qui veut se venger et qui cherche aussi son père…

Hell Ride est un petit bijou. La réalisation est tout à fait géniale. On est en permanence balancé entre scènes d’humour à se pisser dans la culotte, scènes de combats à se ronger les ongles et scènes un peu olé olé. Un peu à la Tarantino. Des filles en petites tenues qui se déhanchent à côté de gros cow-boy bien gras et bien méchant. Une recette qui marche. :)
D’ailleurs, si mes souvenirs sont bons, Tarantino est un des coproducteurs. Et je ne sais pas quel est son degré d’implication dans la réalisation, mais je ne serais pas étonné que l’on m’apprenne qu’il a pris quelquefois les choses en main.
Les dialogues sont plutôt pas mal, même si ce n’est pas le grand point fort du film, il y a quelque scènes qui valent le coup de griller deux ou trois neurones pour s’en rappeler.
La mise en scène du scénario alambiquée comme pas permis (j’ai regardé 4 fois de suite la scène d’introduction et tout au long du film j’ai fait des retours arrière de quelque minutes pour m’assurer d’avoir tout bien vu les détails super importants qui sont toujours planqués partout au second plan, ou dans un miroir ou tout simplement à l’envers pour faire chier le spectateur….) va vous rendre dingue.
La musique est normale, disons qu’en tout cas, elle ne vient pas gâter la fête.

Pour conclure, je dirais qu’Hell Ride a droit à sa place dans mon panthéon des DVD avec lesquels je me ferais enterrer.
Et crois-moi gamin, la place est chère.


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