j’ai regardé et j’ai encore serré les poings quand tu es parti devant moi alors je me suis retourné et comme j’avançais sans me poser le ciel m’apprivoisait
tu savais que le vent lui me poussait j’ai quelques rêves insatisfaits qui ne peuvent pas te toucher pas plus que ma main qui par là se tend voire même par loin s’étend
j’ai regardé loin en fermant les yeux et plus jamais toucher du doigt ces horizons noirs que je vois en moi ces pâles démons qui ruinent et qui cendres mes désirs de lumière
dans ton regard j’étais solide pourtant mes pas me font tanguer c’est bien comme ça d’un week end étrange à Tanger tes yeux ont vu sur moi le feu que quelques démons faisaient briller sans savoir que tu me suivais et que le ciel se tourmentait
tu avais pris gout à mes baisers tu pensais que j’étais un prince tu doutais mille fois par jour et j’avançais la main tendue tu avais pris pour moi la décision de mes pensées je regardais ta main me chercher
tu avais l’oeil et les sentiments pourtant tu me voyais mal à cause des ombres qui me font vain qui poussent mes coeurs à tous se mélanger comme des apparences qui me font plaies d’un hivers de contresens
j’ai tout essayé me bruler entre deux oreillers me tuer les mains sur les lèvres mais désolé jamais je n’ai pu ces idées douces à retrouver j’ai pas envie de partir j’ai pas envie de mourir j’ai envie de tout quitter de tout salir pour encore tout nettoyer mais bien sur mais bien sur mon coeur joue le jeu de la morsure la morsure comme folie d’aventure
aujourd’hui je plais à tous les meurtriers sans objets même un peu comme les autres le sang sur les mains sur le coeur sur les lèvres je sens que ça coule mais mon feu se déplait dans ces rêves imparfaits
avec un peu de chance avec un peu de chance avec encore un peu de chance un peu encore peut être que je n’existe plus que dans tes yeux qui se ferment que dans tes yeux qui se referment…