Smugglers IV : test express

Publié le 03 novembre 2009 par Cyberstratege
Smugglers IV : test express-1.0102009-11-03 23:33:11Antoine

L’espace, l’ultime frontière …

Ces quelques mots résonnent dans l’esprit de beaucoup de gens de ma (next) génération, l’immensité noire piquetée d’étoiles dans lequel de majestueux navires croisent en échangeant des salves de phaseurs et de torpilles à photons … Tout ceux qui, comme moi, ont été bercés de space opéras, ont dû connaitre des jeux comme Elite, Privateer, Space rangers et plus récemment Starlancer ou X2 / X3.

Ah ! le plaisir d’être lâché dans l’espace, de vivre sa vie comme on le souhaite, marchander, combattre, poursuivre les criminels interstellaire … Ces jeux m’ont toujours attiré, comme un Klingon vers la bataille. C’est donc avec beaucoup d’attentes que je suivait la barre de progression de l’installation de Smugglers IV Doomsday, tout en regardant sur le site de Matrix les promesses du jeu. Alléchant certes, mais tiendrait-il ces promesses ?
Après un rapide didacticiel (une dizaine de minutes) qui présente les bases du jeu, me voilà dans l’espace, aux commandes d’un chasseur léger, muni d’une poignée de crédits et de quelques compétences.

Le jeu

La première phase du jeu, lorsqu’on ne possède encore qu’un simple chasseur, se voit limitée à notre système stellaire de départ. On peut donc aller de planète en planète, acheter des biens pour les revendre plus loin. Acheter une extension de soute permettant de transporter plus de marchandises … rien que du très classique.

Un simple bouton permet d’accéder aux missions proposées dans le système, celles ci paraissent variées : attaque, prime sur un criminel, transport de marchandises, patrouilles, escorte, embuscade … Mais au final, on se rend vite compte qu’il ne s’agit que d’aller d’un point A à un point B avec un risque de rencontre aléatoire. Utile pour se lancer, le système trouve vite ses limites.


Un peu de cashflow

Après avoir enchainé quelques missions, cumulé crédits et expérience, on peut enfin acheter sa première corvette et sortir de son système de départ. L’immensité s’offre alors à nous … enfin une immensité d’une vingtaine de systèmes, chacun avec quatre ou cinq planètes, bref une modeste immensité. Les missions deviennent alors plus variées, et on peut surtout participer activement à la guerre ! Celle-ci oppose les quatre factions du jeu : la Fédération, empire puissant régnant par la force; la bordure extérieure, composée de mondes sécessionnistes à la Fédération (quel Space opera serait complet sans rebelles ?); la Coalition, un conglomérat de marchants; et le Syndicat, une organisation criminelle.

Il est dès lors possible de se rendre dans les systèmes contestés, et d’y accomplir des missions spécifiques pour faire pencher l’équilibre des forces en la faveur de sa faction. Le principe n’est pas très original mais reste sympathique, et c’est un plaisir de voir une région tomber entre les mains des rebelles sachant qu’on y a contribué par un largage de troupe sur la capitale, ou la destruction d’un croiseur de la Fédération.

Lors des voyages, la chaine interstellaire d’information envoie régulièrement des flashs sur les alliances, déclarations de guerre et invasions en cours. Tout ceci influe également sur les prix des marchandises, un commerçant avisé gardera donc un oeil sur son holo-télevision. Quant à ceux que les missions « officielles » ennuient, et qui ne veulent pas jouer les routiers de l’espace,  un clic sur le bouton « radar » permet d’afficher une liste des navires présents dans les environs.


Scan

Il est par ce biais possible de partir à la chasse aux pirates, tâche aisée mais qui rapporte peu, ou d’attaquer les navires des factions adverses pour monter en grade, chercher des criminels dont la tête est mise à prix (n’oubliez pas votre rayon tracteur !) ou des transporteurs bien gras et juteux pour jouer soi-même au pirate.
Il est possible en effet de passer à l’abordage des navires attaqués pour s’emparer de la cargaison, mais une fois connu comme criminel, attendez vous à recevoir la visite des forces de l’ordre et des chasseurs de primes.

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