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La boulette à Loulou

Publié le 03 novembre 2009 par Philostrate
La boulette à Loulou      Ok, t'as pas été très finaud sur ce coup-là mon Loulou. C'est vrai quoi. Comment un président pourtant expérimenté comme toi a t-il oublié que le monde aspetisé du foot business moderne était à l'image de notre société  ? Un modèle de "faux-culserie", où tout peut se dire et se faire, pourvu que ce soit loin des micros et des caméras. Même tes emportements d'après match, célèbres à Montpellier comme sur tous les stades de football de France, sont désormais scrutés par l'armée des trous du cul bien pensants, qui jouent de l'américanisation fatale de notre société pour exister médiatiquement et faire tourner leur petite gargotte associative.
     Accusez Nicollin, levez-vous… enfin, si vous y arrivez encore ! Tout doux Loulou, c'est pour rire, ne va pas saisir une association de défense des droits des gros ou ce blog est mort ! Que vous est-il reproché au juste ? D'avoir traité de "tarlouze" dans une poussée d'énervement malvenue le sieur Pedretti, stratège de sous-préfecture, tout étonné de se retrouver de nouveau sous les feux de l'actualité par le jeu de cette "navrante" saillie - c'est là qu'il faut hocher la tête l'air contrit… La belle affaire ! Des noms d'oiseaux à plumes, à poils à voile ou à vapeur, il s'en est toujours échangé et il s'en échangera toujours dans les couloirs, les vestiaires, sous les douches des stades de France et de Navarre, même dans leurs "backrooms" pour employer un langage mieux toléré par ceux qui te cherchent aujourd'hui des poux dans la tête.
     La nature humaine n'est pas toujours jolie, jolie, j'en conviens. Mais dans ce monde de grands gamins avec du poil aux pattes, l'insulté d'un jour est souvent l'insulteur de demain et qui nous dit que l'ex-futur grand espoir du football français qu'est Pedretti n'a jamais stigmatisé sur un terrain les mœurs d'un joueur ou celles supposées légères de sa mère ou de sa sœur ? Il faut d'ailleurs saluer la décision du Mozart bourguignon de ne pas faire le jeu des histrions associatifs en portant plainte contre le vilain canard Nicollin pour sa sortie malhabile. Loulou, victime de ses poussées de testostérone, n'a à proprement parlé évidemment rien contre les "tarlouzes" et autres "gonzesses" que son langage fleuri jette parfois en pâture à ses joueurs dans la moiteur des vestiaires. Et s'il y en a qui pensent le contraire, ou feignent de le penser pour faire boullir leur martmite associative, tant pis pour eux !
    C'est dommage, le monde du sport n'est pas l'univers merveilleux et arc-en-ciel des Bisounours, c'est même l'un des derniers endroits où l'homme peut se montrer tel qu'il est, ceint de sa tunique de faiblesses et de contradictions. Et vu la taille du bonhomme, celle du père Nicollin doit être comac ! Quant à l'avis du Conseil national de l'éthique, mon Loulou, je t'invite sans autre forme de procès à t'asseoir dessus. Cette auguste assemblée ferait mieux de se pencher sur le cas d'un certain crétin à moustaches dont la pusillanimité, qui n'est plus à démontrer, a conduit à la débâcle que l'on sait lors de l'annulation d'un récent OM / PSG
PS : pour ta peine, Loulou, j'associe ce billet te concernant à une photo du FC Antibes dans les années 1940, quand tu n'étais encore qu'un petit garçon qui pouvait traiter de "chochotte" un copain dans la cour d'école sans risquer de se retrouver avec un procès - ou pire…- aux miches !

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