Suis au travail sur des dossiers en mairie. Il m'est nécessaire d'en faire une copie papier à traiter rapidement. C'est d'une grande simplicité et je m'engage les
yeux fermés dans cette opération anodine. Je lance l'impression et le document ressort de l'imprimante avec une pâleur à inquiéter le corps médical. Pâleur à laquelle s'ajoutent des
stries qui accentuent la difficulté de lecture. Aucune raison de s'inquiéter. C'est le cas de figure 1: on change la ou les cartouches.
Et là c'est patatras... je ne dispose que d'une cartouche sur les deux à changer. Je dois donc interrompre mon impression. Impossible de s'alimenter en cartouche nouvelle. C'est le désert et
le monde des bons de commandes qui s'ouvrent à moi. Un univers où tout se complique. Le modèle kafkaien au temps du numérique. Je n'ose pas penser en terme de délai d'attente avant de recevoir le
précieux emballage qui recèle la cartouche flambant neuve!
Je me résigne à copier mon travail sur ma clé USB pour enfin ce soir de retour à home sweet home utiliser mon matériel perso et pouvoir compléter mon dossier municipal.