François Bayrou est-il en train de se dissoudre dans le paysage politique français ?
L'échec du socialisme dogmatique est manifeste. Le libéralisme a fait la preuve de ses excès et les performances économiques ne peuvent remplacer la finalité d'une société qui doit demeurer l'amélioration sociale et la promotion humaine.
Dans ce contexte, le centre semble avoir un espace privilégié.
En effet, il accepte la finalité sociale de la société mais refuse le dogme de la lutte des classes. Il accepte le libéralisme mais refuse l'agressivité qui peut si souvent imprégner cette doctrine.
Mais cette synthèse est aussi aujourd'hui celle des autres composantes de Gouvernement. Le "centre" est victime de son succès. Ou plutôt le parti politique est victime du succès de sa doctrine désormais trop partagée du moins dans l'expression.
Dans les courants de pensées qui pourrait dire que le consensualisme de JJ Rousseau, le solidarisme de Léon Bourgeois, le radicalisme d'Alain ne constitueraient pas des courants qui font désormais partie intégrante de la culture politique de chaque formation de Gouvernement ?
François Bayrou doit redéfinir une identité moderne au centre en répondant à la question suivante : qu'est ce qu'être du centre aujourd'hui en France ?
Sans réponse claire à cette question, l'érosion frappera de plus en plus implacablement sa formation politique ramenant le Modem à l'outil d'une ambition personnelle présidentielle. S'il ne le fait pas pour les régionales, le rebond sera très difficile.
Actualité : 1er anniversaire de la victoire de Barack Obama : pour lire la synthèse grâce au lien suivant : : aprèsObama2008