Certes, l'événement avait lieu à Monaco, ce qui ne gâche rien, mais l'essentiel était ailleurs.
Une succession de moments absolument passionnants et motivants parmi lesquels je retiens en particulier :
- L’incroyable vision de Richard Last de JC Penney, l’équivalent de nos Galeries Lafayette, dont le site Internet marchand a dépassé les 1,5 Milliard de $ de CA en ligne en 2008 - je tairai le CA des Galeries Lafayette, mais il est à des années lumières derrière.
- Encore une fois, j'ai été frappé par cette fâcheuse tendance de la plupart des grands patrons français à considérer leur commerce en ligne comme « un point de vente de plus ». A un moment ou à un autre, tous finissent par prononcer la phrase fatale : « je pense que dans X années notre site marchand sera notre Xème magasin par la taille ». D'accord. Quand la FNAC tenait ce discours en 1998, cela avait du sens - et d’ailleurs ils l’ont fait ! Mais 10 ans plus tard, tout le monde a compris - ou devrait avoir compris - que premièrement, le web est un canal qui se fond avec les canaux de ventes classiques et deuxièmement, que bien entendu la réussite du site marchand d'une entreprise s'évalue à l'aune de son CA, mais aussi à ce qu’il apporte aux autres canaux.
Les marchands Oxatis sont nombreux à confirmer que leur site web leur apporte souvent un business considérable qu’ils traitent hors ligne.
- L’excellente prestation d’Ulric Jerome de Pixmania, qui a démontré à une audience parfois un peu trop américanisée - et donc parfois un peu trop simplifiante - les challenges incroyables que soulèvent la couverture de l’ensemble de l'Europe.
27 pays, 25 langues, 45 systèmes de paiement … cela me rappelle les challenges que nous menons chez Oxatis et les sourires qui fendent nos visages quand quelqu’un dit « ah donc vous avez une version traduite en Anglais, en Italien, en Espagnol »… oui, traduite comme vous le dites… si ce n'est que localiser un outil de commerce en ligne, c’est tout sauf de la traduction ! Ce sont des dizaines de systèmes de paiement, des dizaines de logiciels de gestion, des centaines de systèmes de marketing (moteurs marchands, affiliateurs locaux, etc.), des centaines de prestataires logistiques, etc. Un coup de chapeau donc à Pixmania et à Ulric dont la présentation a fait honneur aux français.
- Dans ce genre de conférence, il y a toujours un type brillant qui vous « met la pêche ».
Un type capable de transmettre avec passion, humour et émotion.
Monaco n'a pas échappé à la règle et c'est Bob Thacker qui était de service !
Toutes proportions gardées, il me rappelle les opérations marketing Oxatis que nous avons menées avec pour point commun plus d’idées et de volonté que de moyens.
Vous avez déjà essayé Elf yourself ? Même nous, nous l’avons essayé sur ce blog en 2007 (souvenez-vous !) Eh bien c’était lui, et bien d’autres coups comme ceux illustrés par cette série de pub :
Une heure trente de conférence où l’émotion le disputait au bon sens, à l’esprit d’équipe, à l’intuition et à l’exécution parfaite.
Alain (le philosophe, pas mon beau-frère) a écrit ce qui demeure une de mes phrases préférées et me semble être à la base de ce que devrait se répéter chaque jour tout entrepreneur : « Le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté ».
Bob avait la sienne : « La prochaine fois qu’on vous sert un verre de vin et que vous le voyez à moitié vide … commandez un double » …
A la santé du e-commerce, et à méditer.
Marc