Depuis que Xavier Bertrand, s'est rendu en Chine afin dit-il de signer un "mémorandum d'échange", il faut dire que chez Slovar et ses amis, c'est la franche rigolade qui a pris le dessus.
Si aucun media n'en a fait la remarque, nous ne nous priverons pas de dire que signer cet accord à quelques jours de ... la chute du mur de Berlin et du rideau de fer est assez farce !
La défense de Xavier Bertrand est à la hauteur de la bourde : "Le Parti communiste chinois, c'est le gouvernement chinois", a répondu le secrétaire général de l'UMP à ses détracteurs. Tout en précisant : "Mémorandum d'échange ne veut pas dire alignement sur les positions du PCC."
Il ne fait nul doute que le PCC a du trembler lorsque Xavier Bertrand : "assure avoir évoqué les droits de l'homme et le climat avec Jia Qinglin, le président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois. "
Ce qui est certain, c'est qu'à l'annonce de ce "mémorandum d'échange", qui inclue la phrase suivante : " ... / ... Les deux partis sont d'avis que sur la base des principes d'indépendance et d'autonomie, d'égalité complète de respect mutuel et de non ingérance dans les affaires intérieures d'autrui ... / ... "( Intégralité du document officiel sur Le Point ) on a du danser dans les rues à Lhassa, la capitale du Tibet et probablement décorer les balcons avec les portraits de notre Chef de l'Etat et des banderoles aux couleurs de l'UMP !
Bien que nous n'ayons pas le moindre atome crochu avec Lionel LUCA, le Président UMP du groupe d'étude Tibet à l'Assemblée Nationale, nous sommes obligés de reconnaître que s'être mis en congés de l'UMP et avoir déclaré : "On n'a pas à s'afficher du côté des tyrans. Le PCC est un parti totalitaire avec la responsabilité de millions de victimes innocentes en Chine" mérite quand même le respect.
Mais comme le dit Xavier Bertrand : "Est-ce qu'on est à 10.000 kilomètres et on admoneste et on critique, ou est-ce qu'on fait quelque chose ?" - Sources Le Point
En attendant, un qui doit souffrir le martyr, c'est André Glucksmann :
" .../ ... Parce qu’il a été maoïste autrefois ? En tous les cas, on ne se rappelle pas qu’il ait pris des positions sur aucune question sociale. Glucksmann avait motivé son ralliement à Nicolas Sarkozy pour ses choix de politique étrangère, notamment sur la question de la défense des droits de l’homme.
Un argument était principalement mis en avant : Nicolas Sarkozy cesserait d’avoir une politique frileuse, voire bienveillante et faite de compromissions à l’égard de la Russie et de la Chine deux pays que Glucksmann dénonce de façon obsessionnelle. ... / ... John Vinocur nous raconte que Glucksmann est l’un des rares qui dise la vérité à Sarkozy et qui n’ait pas peur de ses désaccords ... / ... " - Source Bakchich
Dans l'immédiat, le "grand" philosophe qui écrivait dans Le Figaro : "Mes années maoïstes me font toujours honte" ne s'est pas encore exprimé sur le jumelage ...
Mais le "Parti Populaire", c'est avant tout, l'avenir et la jeunesse ! Et du côté des chinois, on ne fait pas médiocre dans le domaine
"... / ... Trois décennies après l'ouverture de la Chine à l'économie de marché, les traditions du Parti communiste restent bien ancrées. Non seulement la Ligue des jeunesses communistes compte toujours 70 millions de jeunes inscrits, âgés de 14 à 28 ans, mais les élèves des collèges, lycées et universités, qu'il s'agisse de celle de Fudan (Shanghai) ou de Beida (Pekin), reçoivent des cours hebdomadaires de politique. Leurs professeurs leur enseignent d'un côté l'histoire du Parti communiste et ses grands théoriciens — la pensée de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping et la théorie des trois représentativités de Jiang Zemin —, de l'autre l'étude des textes de philosophie marxiste... / ... " - Source La Tribune
Fort de cette information, nous avions lancé un concours entre amis, destiné à proposer une nouvelle identité visuelle pour le parti "Populaire" français. Nous vous donnons ci-dessous, la "création gagnante" que nous offrons, bien volontiers aux "Jeunes Populaires".
Au delà du fait, que le Président de la République, avait besoin de se rabibocher avec le gouvernement chinois sans pour autant se discréditer sur la scène internationale, nous sommes impatients d'entendre l'UMP sur les conditions de travail, la liberté d'expression, les exécutions sommaires et autres joyeusetés que le régime chinois applique avec "talent" et méthode.
Le grand timonier Mao disait : "La révolution, c'est comme une bicyclette, quand elle n'avance pas, elle tombe" avec les goûts et les aptitudes cyclistes de notre Président, nous devrions bien finir par arriver, quelque part.
Le problème est où ?