Trois nouvelles importantes sur le nucléaire qui démontrent qu'il s'agit bien d'une énergie du passé. Qui démontrent aussi que l'information est bien mieux contrôlée que la sécurité.
Première information : la France devra importer du courant électrique cet hiver. Ce n'est pas la première fois mais le contexte est aujourd'hui différent : les énergies renouvelables et les partisans ne cessent de critiquer leur supposée intermittence. Or, manifestement, le ucléaire ne fait pas mieux et n'assure pas du tout l'indépendance énergétique de la France.
Deuxième information : Melox, filiale du groupe Areva, a été contrainte de signaler lundi, un incident nucléaire de niveau 1 de l'échelle INES qui en compte 7 et qui s'est produit jeudi 29 Octobre sur le site nucléaire de Marcoule, dans le département du Gard.
Troisisème information : le programme EPR va trés mal. Les autorités de sûreté nucléaire britannique, française et finlandaise ont émis des réserves sur les systèmes de sûreté des réacteurs nucléaires EPR, demandant aux exploitants et fabricants "d'améliorer la conception initiale de l'EPR.
Quoi de commun à ces trois informations ? En premier lieu, le mythe d'un nucléaire infaillible et assurant l'indépendance énergétique de la France est mis à mal. En second lieu, l'information vient systématique, non du politique mais d'Agences spécialement crées pour le contrôle de lal filièer nucléaire. Conséquence, nous sommes dépendants - et le politique aussi - de ces agences pour être tenus au courant de faits qui datent souvent de plusieurs jours avant d'être rendus publics.