Voici ma première recette à base de coings de la
saison. C’est un fruit qui me replonge avec délice au cœur de mon enfance. Sa texture rugueuse qui roule sur la langue et sa note acidulée m’ont toujours séduite.
Le cognassier de ma
grand-mère donnait chaque année à profusion et ma grand-mère se lançait alors dans la confection de compotes, de gelée et de pâtes de coing, pour notre plus grand plaisir.
A chaque visite nous avions notre tranche de pâte
de coing que Mamy prenait soin d’enrober dans du sucre en poudre, comme pour pousser le vice jusqu’à son paroxysme. Et puis, il y avait aussi dans nos placards, quelques pots de la fameuse gelée
de coing de Mamy.
Mais lorsque l’été tirait
à sa fin, nous attendions avec impatience que les coings du fond du jardin daignent mûrir. Depuis, l’arbre est mort et adieu compotes, gelées et pâtes de coing…
Les ingrédients pour 4 personnes:
●5 pommes (Reines de
Reinettes)
●3 gros
coings
●3
sachets de sucre vanillé
●4
cuillers à soupe de sucre roux
●3
cuillers à soupe de raisins secs
Préparation
1. Peler et couper les pommes en quartiers. Peler et couper les coings en
lamelles plus fines.
La taille des morceaux de
coing doit être inférieure à celle des morceaux de pommes car le coing est un peu plus long à cuire.
2. Dans une casserole, mettre
les morceaux de coings et de pommes dans un fond d’eau, ajouter les sucres ainsi que les raisins secs et laisser cuire à feu doux pendant une trentaine de minutes.
Sur cette compote je choisis un blanc sec de la Vallée de la Loire. Je choisis un Montlouis-sur-Loire, qui est issu du cépage Chenin blanc, non la nervosité donnera le change à la rugosité du coing.
Les becs sucrés pourront opter pour un blanc demi-sec ou moelleux. Le sucré sur sucré n’est pas le type d’accord que je préfère mais un blanc dont le sucre résiduel ne serait pas trop élevé conviendrait tout à fait.