Un échec dû, en grande partie, aux neuf pays d’Europe centrale, emmenés par la Pologne et la Roumanie qui refusent, en bloc, de payer pour les pays du Sud.
Une position qui a exaspéré Angela Merkel. La chancelière allemande s’est agacée que les pays de l’Est, plus polluants en proportion de leur richesse, veuillent faire payer ceux de l’Ouest à trois reprises pour la même chose : d’abord, en aidant leur industrie polluante à se restructurer, ensuite, en leur attribuant des quotas d’émission gratuits, enfin, en réduisant leur contribution financière à la lutte contre le réchauffement.
Cet étalage des divergences européennes à quelques jours du sommet de Copenhague fait les affaires des plus grands pollueurs : Chine, Etats-Unis, Russie. Face à une Europe divisée, nul doute qu’il pourront à nouveau négocier a minima sur leurs propres objectifs de réduction de gaz à effets de serre.
Pour le Parti Socialiste, l’urgence est d’envoyer un message à tous les gouvernements en signant l’ultimatum climatique