Cette semaine je suis tombé plusieurs fois sur le spot publicitaire « mon pharmacien est formidable ». Je me contrefiche du Biogaran, mais le spot décalé avec Christophe Malavoy qui raconte joliment une histoire m'a rappelé l'époque où le soir sur France Inter j'écoutais Claude Villers et Henri Gougaud narrer de merveilleuses histoires, comme les conteurs lors des veillées d'antan.
Lundi sur France3 un excellent documentaire en deux parties sur le monde du travail La mise à mort du travail. Je l'avais coché sur mon programme et puis le soir quand j'ai branché la télé, à l'idée de voir exposé cette facette de la misère du monde qui me pourrit la vie chaque jour un peu plus, j'ai lâchement abandonné la partie. Pourquoi m'avaler deux heures de déprime en supplément de mon quotidien ? Mon doigt
a rippé sur la zapette et j'ai bifurqué vers ARTE pour un film d'Hitchcock peu connu Mr & Mrs Smith. Pas de meurtre, pas de suspense mais une comédie sur le mariage avec Carole Lombard et Rober Montgomery ; le réalisateur sort de son registre habituel mais avec tout autant de talent.Mercredi j'allume France2 juste à temps pour ne pas rater le début de L'homme aux cercles bleus, adaptation d'un polar de Fred Vargas. Je ne goûte pas trop les romans policiers de cette écrivaine mais la distribution m'a attiré, Jean-Hugues Anglade dans le rôle du commissaire Adamsberg, héros récurrent de Vargas, Charlotte Rampling toujours très classe à la
voix rauque très sensuelle que je suis toujours avec attention depuis l'époque de Portier de nuit (1972), et Jean-Pierre Léaud qui avec l'âge me fait toujours penser à Céline. Les éclairages très chiadés créaient une ambiance glauque en parfait décalage avec les dialogues ou situations incongrues pour cette fiction plutôt réussie mais assez atypique dans le genre policier.Le jeudi j'aime suivre La grande librairie sur France5 mais ce soir je tiens à voir sur ARTE le film Virgin suicides que je n'ai jamais eu l'occasion de visionner. Réalisé en 1999 par Sofia Coppola - la fille de son père - un
excellent film sur la difficulté de vivre des adolescents. Ici, cinq sœurs étouffées par leurs parents trop portés sur les principes stricts de la religion. Comme son titre l'indique, le film se termine mal avec cinq suicides. De très bons acteurs, James Wood et Kathleen Turner pour les parents et la très mignonne Kirsten Dunst dans le rôle de l'aînée.Vendredi Nicolas Le Floch est encore à l'affiche sur France2 pour une enquête qui le mènera jusqu'à Londres où il fait la connaissance - en tout bien tout honneur - du chevalier (chevalière ?) d'Eon. Ces enquêtes sous Louis XV sont sympathiques et agréables à suivre, sans néanmoins casser la baraque.
Samedi c'est un peu au théâtre ce soir que je me joue, France2 diffusant en direct de Nice, une pièce ADA : l'argent des autres. Un thème très actuel pour cette pièce écrite en 1989, le monde de la finance où un prédateur financier tente de se faire de l'argent sur le dos d'une entreprise familiale. Michel Boujenah, Alexandra Lamy, Marie-France Pisier, Pierre Vaneck, Daniel Benoin, affiche exhaustive d'un spectacle agréable à regarder mais qui à mon sens manquait de mordant tout en nous changeant des éternels thèmes éculés des maris/amants/maîtresses.
Et je termine ma semaine télé sur France3 avec l'Inspecteur Barnaby dont je ne me lasse toujours pas, mon vice du dimanche soir.
Bien entendu les hasards du zapping m'ont aussi donné l'occasion de suivre quelques épisodes des Simpson sur W9, l'excellent dessin animé
me fait toujours autant rire et j'adore les invités surprises, artistes de rock comme les Who par exemple, qui étaient au centre d'un épisode vu ce samedi. Sur Direct8 Les déménageurs de l'extrême valent le coup de s'y attarder. Ou comment déplacer une maison, une église ou un bâtiment entier en le transportant sur un camion géant ! Etats-Unis et Canada sont les spécialistes de ces déménagements incroyables mais vrais qui sont réglés au centimètre près. Très fort.