Évidemment, Le Robert, Larousse et l’Office québécois de la langue française souhaitent une définition étoffée à ce concept. Nous vous proposons de nous aider en partageant votre définition de l’imMÈREfectionnisme.
Pour ma part (Anik), je me suis mise à réfléchir longuement (bon, je l’avoue, pas si longtemps, mais pour l’imparfaite que je suis, passer 15 minutes sur le même sujet, c’est beaucoup), et j’ai fait ressortir certains éléments qui me semblent clés pour arriver à définir l’imMÈREfectionnisme.
Être imMÈREfectionniste, c’est :
- Être capable d’assumer qui nous sommes et nos choix de vie malgré la société
- Refuser de se mettre de la pression inutilement
- Être à l’écoute de soi et de ses besoins même si c’est parfois mal perçu
- Être heureuse malgré le fait que notre vie n’est pas parfaite
- Savoir laisser tomber les détails pour aller à l’essentiel (ne pas s’enfarger dans les fleurs du tapis, quoi!)
- Avoir des qualités ET des défauts qui font de nous la personne unique que nous sommes…
- C’est accepter que tout n’est pas parfait, accepter de ne pas tout contrôler, savoir lâcher-prise quand c’est le temps…
- Se laisser porter par la vie, savoir prendre la vie avec un grain de sel et une bonne dose d’humour…
- Se coucher dans un lit pas fait et dormir d’un sommeil sans tracas, malgré tout
- Mettre l’accent sur ce qui est vraiment important pour soi (pas pour notre mère, notre conjoint, la société, la voisine...)
- Être capable d’écouter sa petite voix intérieure, son intuition, et vivre en accord avec soi-même, malgré le regard des autres, malgré les jugements, malgré ce qui est véhiculé par la société…
Pour moi, je crois que l’imMÈREfectionnisme passe beaucoup par le lâcher-prise et l’acceptation de ne pas tout contrôler… La vie est imparfaite, et alors ? Soyons heureuses !
J’ai hâte de lire vos définitions ou vos éléments à ajouter à la réflexion. D’ici 2 semaines, nous pourrons en arriver à une définition commune…