Par Pierre MELQUIOT
L’Agence européenne de l’environnement (AEE) a mis à disposition du grand public des cartes d’exposition au bruit en Europe, la pollution sonore. Ces cartes d’exposition au bruit proviennent de la base de données NOISE (Noise Observation and Information Service for Europe) de l’Agence européenne de l’environnement (AEE).
L’Agence européenne de l’environnement (AEE) a mis en ligne la carte la plus complète à ce jour de l’exposition au bruit. Ces cartes d’exposition au bruit montrent le degré d’exposition à la pollution sonore excessive auquel les citoyens européens sont exposés.
Selon l’Agence européenne de l’environnement (AEE), la base de données NOISE (observation et information sur le bruit en Europe) présente, en un seul clic de souris, un tableau avec le nombre de personnes qui sont exposées au bruit généré par le transport aérien, le transport ferroviaire et le transport routier à travers l’Europe et dans 102 grandes agglomérations urbaines.
Et l’enjeu sanitaire est important précise l’Agence européenne de l’environnement (AEE). En effet, le bruit est omniprésent, mais son rôle comme polluant a des conséquences graves pour la santé humaine qui sont encore sous-estimée. L’exposition prolongée, même à de faibles niveaux de bruit, peut provoquer une hypertension et perturber le sommeil.
Selon une cartographie du bruit et de la polution sonore en Europe de l'Agence européenne de l'environnement (AEE), un peu plus de 41 millions d'Européens sont exposés à un bruit excessif en raison du seul trafic routier dans les grandes villes.
Un premier coup d’oeil à ces cartographier d’exposition au bruit en Europe est loin d’être rassurant : on estime en effet que la moitié de la population présente dans les zones urbaines de plus de 250.000 habitants subissent des niveaux supérieurs à 55 dB Lden (le plus faible niveau de référence communautaire pour une moyenne de 24 heures) en raison du transport routier.
Un peu plus de 41 millions d’Européens sont exposés à un bruit excessif en raison du seul trafic routier dans les grandes villes, précise l’Agence européenne de l’environnement (AEE), qui ajoute que les « États membres doivent redoubler d’efforts dans les études sur le bruit ».
Cette base de données sur le bruit intitulée NOISE, qui compile les données fournies par 19 des pays membres de l’Agence européenne de l’environnement (AEE), représente une étape majeure vers une politique globale d’un service paneuropéen. Suite à l’adoption de la directive sur le bruit ambiant (END), les États membres avaient jusqu’à décembre 2007 pour fournir des données pertinentes sur le bruit.
Adoptée en 2002, la directive a pour but de mesurer l’exposition au bruit modéré dans les zones bâties. La directive couvre également le bruit dans les parcs publics ou autres lieux calmes d’une agglomération, les zones calmes en rase campagne, et à proximité des écoles, des hôpitaux et le bruit dans d’autres bâtiments et zones sensibles. Elle ne s’applique pas au bruit provoqué par les résidents ou le bruit résultant des activités domestiques, le bruit sur le lieu de travail ou dans les transports.
Source : Actualités news environnement
Plus d’informations : Noise Observation and Information Service for Europe (NOISE)